C'est la stupeur au réveil de ce lundi matin 3 novembre. Les employés de l'ASEA, association qui regroupe plusieurs pôles à caractère social dont la structure mère est installée sur les hauteurs du Puy, à Mons, n'ont pu que constater l'incroyable méfait.
Sur le parking de l'entité, ils découvrent, sidérés, que quatorze véhicules ont été plus ou moins endommagés. D'après une employée qui souhaite l'anonymat, "les banquettes arrière, certains sièges avant et les ceintures ont disparu. Les individus sont apparemment passés par le pré qui se situe derrière le bâtiment".
Une première pour l'ASEA qui déplore une recrudescence de ce type d'incivilités.
"Le social a déjà peu de moyen. Ce qu'il s'est passé là, me met vraiment en colère. Je suis totalement dépitée par les agissements de ces vauriens". Une employée de l'ASEA
Un préjudice très important
Contacté par Zoomdici, la direction n'a pas souhaité s'exprimer longuement sur le sujet. Le directeur de l'établissement confirme simplement la teneur du cambriolage. "Ils nous ont vandalisé quatorze voitures et volé tout l’arrière des véhicules", déplore-t-il.
Il ajoute : "Si la mécanique des véhicules n’a pas été touchée, le préjudice reste très important".
"Ces véhicules sont essentiels pour transporter ses bénéficiaires"
Selon les responsables de l'Association pour la Sauvegarde l'Enfant à l'Adulte, il s’agit du premier incident aussi grave pour les Gouspins, pôle d'hébergement social pour les enfants en difficulté.
"Ces véhicules sont essentiels pour transporter ses bénéficiaires et mener à bien les missions du quotidien", se désole la direction.
Leur immobilisation temporaire va ainsi logiquement générer des problèmes de mobilité, dont les premières victimes seront, par conséquent, les enfants et les familles concernés. L’équipe du Gouspin met tout en œuvre pour remettre rapidement en état les véhicules de service.
« Est-ce la même bande ? On ne sait pas »
L’employée de l’ASEA précise qu’il y a quelques mois, la structure avait déjà été visitée. « Cette fois là, seulement deux véhicules avaient été concernés, partage-t-elle. Les voleurs, s’en étaient pris aux roues ».
Elle pose la question : « Est-ce la même bande ? On ne sait pas. Reste que le préjudice matériel et moral est important. L'association vient en aide aux personnes vulnérables et on sait à quel point les structures sociales et médico-sociales manquent de moyens pour accomplir au mieux leurs missions d'aide et de protection ».
Avant de terminer en ces mots : « Ces actes sont donc, je trouve, d'autant plus abjectes ».