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Mobilisation pas si timide que ça pour la 3ème de la rentrée

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 02/10/2025 à 15:00

750 manifestants pour les services de l’État, 1 500 pour les syndicats. Ce jeudi 2 octobre, la ville du Puy-en-Velay a de nouveau vibré sous une marche revendicative et populaire. Retour en mots et en images de la mobilisation dénonçant "les budgets d'austérité à venir", dixit l'intersyndicale organisatrice.

Jeudi 2 octobre, la cité ponote a été le théâtre d'une nouvelle action de la part d'une intersyndicale altiligérienne, action déclinée également dans maintes villes de l'Hexagone.

Comme à l'accoutumée, le point de rassemblement a été la Place Cadelade à partir de 10 h 30. Si dans les rangs, il n'y avait quasiment aucun jeune représentant les lycéens ou les étudiants du bassin ponot, "le nombre de manifestants retraités a doublé par rapport à la manifestation du 18 septembre", analyse Aurélien Mingot, de la CGT Énergie Haute-Loire.

Macron, président de tous les français sauf...
Macron, président de tous les français sauf... Photo par Nicolas Defay

Les centaines de participants à ce 3ᵉ opus revendicatif contre la politique économique menée par le gouvernement (toujours pas en place depuis le 8 septembre !) ont remonté le boulevard du Breuil jusqu'à la statue Lafayette.

Le cortège a ensuite descendu le boulevard Saint-Louis pour s'échouer devant la préfecture du Puy, lieu des discours des différents syndicats.

Photo par Nicolas Defay

"Emmanuel Macron a reconduit l'un de ses plus proches fidèles"

"Aujourd'hui, comme partout en France, nous sommes là pour combattre les budgets d'austérité qui nous sont promis, partage Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT Haute-Loire. Malgré la fin de Bayrou, Emmanuel Macron a reconduit l'un de ses plus proches fidèles".

Avant de déplorer : "On ne se fait donc pas trop d'illusions sur la politique qui sera mise en place. Notre idée est de combattre tout ce qu'il y a de négatif pour les salariés du pays".

Côté Force Ouvrière, même son de cloche : "Macron nous rejoue le grand air du dialogue social et de la négociation collective. Mais il en fixe lui-même le cadre", souligne Vincent Delauge, secrétaire général FO 43.

Le militant poursuit en ce sens : "Continuer le projet de Bayrou avec des dizaines de milliards d'économies sur notre dos ! C'est ça qui se dessine clairement pour nous et pour vous !"

Photo par Nicolas Defay

"Rien à changer. Ni la présence des privilèges, ni l’asphyxie du peuple"

Dans la foule, des électrons libres sans couleurs syndicales affichées sur leur veste ou brandies en oriflamme partagent aussi leur amertume.

"Il fut un temps où il y avait le roi, sa cour, les aristocrates et le peuple, souffle Alain, habitant du Puy-en-Velay. Aujourd'hui, il y a le roi, sa Cour, les aristocrates et le peuple. Rien à changer. Ni la présence des privilèges, ni l’asphyxie du peuple".

Plus loin, Claire, accompagnée d'un groupe d'amies, confie quant à elle : "Nous sommes la risée du monde occidental. En presque deux mandats, sept 1ᵉʳ ministre ! Et aujourd’hui, aucune équipe pour diriger notre pays ! C'est vraiment à se demander si les responsables politiques ne sont pas aveugles et sourds".

Elle frappe alors : "Malheureusement, c'est en toute conscience qu'il étrangle la plus grande richesse de la France, c'est-à-dire nous, les travailleurs, sans qui rien ne serait".

Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay

 

 

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