Le 19 juin 2025, l’association Accueil ADAAFAM 43 a organisé, à la Maison Pour Tous de Brives-Charensac, une journée d’information juridique réservée aux assistants familiaux. L’événement a rassemblé un public nombreux, venu chercher des réponses face à un métier de plus en plus complexe et souvent exercé dans l’isolement.
Cette journée, marquée par une forte participation, a été rendue possible grâce à l’engagement de deux intervenants de référence au niveau national : Maître Marie Cacciapaglia, avocate spécialisée dans le droit des assistants familiaux, venue spécialement de Perpignan pour animer cette session, et Bruno Roy, président de l’ANAMAAF, association nationale de référence pour la défense de la profession.
Maître Cacciapaglia a abordé des thématiques essentielles :
- L’importance d’avoir une assurance de protection juridique professionnelle, souvent absente ou inadaptée chez les assistants familiaux.
- La gestion des informations préoccupantes (IP), leur origine fréquente (écoles, voisins, service, collègues…) et leurs conséquences juridiques automatiques (saisine du procureur, enquête administrative).
- Le respect impératif du délai de recours de deux mois en cas de suspension ou retrait d’agrément.
- La nécessité de consulter et vérifier son dossier administratif (PMI) document-clé fréquemment méconnu, qui peut contenir des irrégularités.
- Parmi les points fondamentaux, elle a insisté sur l’importance de tracer par écrit les faits et les échanges importants, notamment lors de conflits ou de malentendus avec les services. Ces écrits peuvent constituer des éléments clés pour la défense de l’assistant familial, en prouvant sa bonne foi ou sa réactivité face à des situations délicates.
Une parole forte portée par le président de l’ANAMAAF
Bruno Roy a rappelé les grands enjeux nationaux de la profession : isolement, manque de reconnaissance, lourdeur de la charge mentale et émotionnelle. Il a souligné le rôle de l’ANAMAAF dans la défense collective des assistants familiaux et l’importance de s’unir autour d’une structure nationale forte. « Il faut que chaque assistant familial sache qu’il n’est pas seul et qu’un cadre collectif existe pour l’épauler. »
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter l'association à l'adresse suivante : associationaccueil43@gmail.com