Mardi 17 juin, aux alentours de 21 h 30, un petit feu de camps éclairait un morceau de plage en contrebas de la promenade de Loire, à quelques pas de la médiathèque de Brives-Charensac.
L'image était à la fois belle et bucolique, la lumière des flammes et le rouge de la braise se reflétant généreusement dans les eaux du fleuve. Une odeur de fumée se dispersait dans l'air, ni agressive ni piquante.
Avec cette scène, on sentait enfin que la saison du soleil avait pris toute sa place et que tout était beau, vert et fleuri de partout.
Des mégots innombrables, des cadavres de bières et des morceaux de verre
Le lendemain matin, ce même endroit, si beau la veille, était devenu un parterre de cannettes de bières en verre et en métal. Des mégots de cigarettes jonchaient le sol, certains à découvert, d'autres à moitié enfoncés dans le sable, d'autres encore flottant dans l'eau de la Loire.
Au milieu, des capsules coupantes et des tessons de verres reposaient sur la plage. Plus loin, quelques bouteilles de bières coincées dans des embâcles de branches attendaient de se faire emporter par le courant.
Que nous allons droit dans le mur
Pourtant, à une centaine de mètres plus haut sur l'avenue Charles Dupuy, des poubelles enterrées sont là, chacune accueillant les détritus respectifs.
Et contrairement à la veille où se jouait cette scène de sérénité et d'apaisement, celle de ce matin a rappelé une chose : que nous allons droit dans le mur.
Mais peut-être faut-il se le prendre en pleine face pour en avoir pleinement conscience ?
Ci-dessous, la vidéo de la décharge décrite, à Brives-Charensac ▼