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Les jeunes... l'espoir pour que le sombre passé ne recommence jamais

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 27/05/2025 à 17:00

Ce 27 mai, plus de 200 élèves des écoles du bassin ponot se sont réunis devant le Monument aux morts, dans le Jardin Henri Vinay. À l'occasion de la Journée nationale de la Résistance et du 80ᵉ anniversaire de la Libération, des plaques mémorielles ont été présentées par les jeunes. Zoomdici a rencontré quatre d'entre eux pour connaitre leurs ressentis sur cet indispensable devoir de mémoire.

Meurtre de masse. Étoiles jaunes. Croix gammées. Chambres à gaz. Auschwitz, Dachau, Bergen-Belsen. Adolph Hitler. IIIᵉ Reich. 60 millions de morts. La Résistance. Jean Moulin. Radio Londres. Alex Brolles...

Tous ces adjectifs, tous ces noms, tous ces chiffres, rappellent l'un des pans les plus sombres de l'histoire de l'humanité. Il y a 86 ans, commençait le plus violent et plus meurtrier conflit que la terre ait porté. Et entre les balles et les obus, entre les destructions et les larmes, d'abjectes actions ont caractérisé cette guerre, montrant au grand jour l'incommensurable bassesse de certains hommes. 

Mais aussi... l'incommensurable courage de biens d'autres. Les Résistants. Femmes, hommes et enfants, dressés contre l'ignominie nazie écrasant l'occident et ses peuples. "Sans eux, on ne serait peut-être pas là, ou pas de notre monde libre d'aujourd'hui, partage Arthur, un élève de CM2 scolarisé à l'école Michelet. C'est pour ça qu'il est très important de se rappeler ce qu'ils ont fait pour sauver la France et nous sauver nous, finalement".

Derrière cet hommage, un lourd travail de recherche a été effectué par les élèves.
Derrière cet hommage, un lourd travail de recherche a été effectué par les élèves. Photo par Nicolas Defay

Pour que vivent à jamais ces onze héros de l'Histoire 

Arthur et ses camarades mettent à l'honneur deux grands noms de la Résistance française, Marcel et Marcelle Fachaux. À leurs côtés, ce sont des dizaines d'autres élèves, issus de neuf écoles du bassin ponot et des collégiens de l'établissement La Fayette. Au total, onze plaques mémorielles et autant de noms des héros de jadis sont brandies par la jeune génération.

Cette démarche a débuté autour de la 1ʳᵉ Guerre Mondiale où les élèves de 3ᵉ de La Fayette ont présenté leur exposé sur les soldats des Poilus. Chaque classe de CM a, ensuite, été chargée d'étudier un Résistant avec l'aide de documents transmis par les Anciens Combattants (ONAC-VG) et les Archives départementales.

Aujourd'hui, devant les élus des principales institutions de la Haute-Loire, ils ont restitué ce dense travail de mémoire, composé du portait de chacun des onze Résistants choisis et d'une petite biographie.

En lien avec le collège La Fayette, collège moteur de l'initiative, les écoles du bassin ponot participantes à ce devoir de mémoire sont :

  • Les CM2 de l'école d'Espaly-Saint-Marcel (André Giroud)
  • Les CM2 de La Fontaine à Vals (Alex Brolles et Lucien Ollier)
  • Les CM2 de l'école Michelet (Marcel et Marcelle Fachaux)
  • Les CM2 de Marcel Pagnol (Réseau Marceau)
  • Les CM1 et CM2 de l'école des Fraisses (Albert Chapelle et Joseph Mirmand)
  • Les CM1 et CM2 de l'école Jeanne d'Arc (Henri Chambon)
  • Les CM1 et CM2 de l'école Edith Piaf (Henri Chas)
  • Les CM1 et CM2 de l'école les Arc-en-Ciel (Jean Joulian)
  • Les CM1 et CM2 de Taulhac (Jean Brenas)
Toutes les générations doivent se rappeler l'horreur de jadis et le courage des Résistants
Toutes les générations doivent se rappeler l'horreur de jadis et le courage des Résistants Photo par Nicolas Defay

"Ils avaient caché des juifs pour les protéger des nazis"

"Nous avons voulu savoir qui étaient Marcel et Marcelle Fachaux, confie Lucie, camarade d'Arthur dans la même classe de CM2. Nous avons appris qu'ils avaient caché des juifs pour les protéger des nazis. Ils leur donnaient aussi des faux papiers d'identité afin qu'ils ne soient plus inquiétés lors des contrôles par les allemands".

Aymen, à côté de Lucie et d'Arthur, explique "qu'un Résistant, c'est quelqu'un qui résistait aux allemands de l'époque, qui refusait de respecter les règles imposées par les nazis. Les deux Marcel (le) se renseignaient sur les rafles pour prévenir les juifs. Ils ont permis à beaucoup d'éviter la mort".

"Nous savons qu'il y avait aussi des enfants de notre âge qui étaient résistants. Je ne sais pas si nous aurions le courage d'agir comme eux si l'histoire revenait. On ne peut pas savoir. Ça fait peur d'apprendre tout ça et il ne faut pas que ça recommence. Pour ça, il faut se souvenir de ce qu'il s'est passé". Arthur, élève de CM2 à l'école Michelet

Il y a 80 ans, la France retrouve sa liberté par la force des soldats et des Résistants.
Il y a 80 ans, la France retrouve sa liberté par la force des soldats et des Résistants. Photo par Nicolas Defay

Des grands noms, aussi grands que leurs actes et leur courage

Les plaques de Marcel et Marcelle Fachaux, d'André Giroud, d'Alex Brolles et de Lucien Ollier, d'Albert Chapelle et de Joseph Mirmand, d'Henri Chambon et d'Henri Chas, de Jean Joulian et de Jean Brenas, du Réseau Marceau, seront prochainement installées dans l'espace public de l'agglomération, à proximité des supports mémoriels déjà existants ou de noms de rue.

À noter que les plaques ont été financées par la Communauté d'Agglomération du Puy-en-Velay.

Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay
Photo par Nicolas Defay

 

 

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