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Laurent Duplomb répond à ceux qui menacent sa permanence

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 29/01/2025 à 04:00

En réponse à l’article « La permanence de Laurent Duplomb bientôt emmurée », paru dans Zoomdici.fr, en date du 27 janvier 2025, le sénateur Laurent Duplomb souhaite transmettre certains éléments sur le sujet.

Ci-dessous, voici les arguments du sénateur de la Haute-Loire, Laurent Duplomb, concernant sa proposition de la mise sur le marché de certains intrants chimiques pour traiter les champs de cultures agricoles françaises.

Ce n'est pas la faute aux néonicotinoïdes, mais aux conditions climatiques, selon Laurent Duplomb

"Il me parait important de revenir sur certains points soulevés par les apiculteurs de la Haute-Loire. D’abord un constat. Depuis 2018 et l’interdiction effective des néonicotinoïdes (NNI) en France, la production de miel continue à être aléatoire. Elle est bien plus liée aux conditions climatiques et aux ravageurs qu’à l’exposition aux produits phytosanitaires".

"Il n’est pas question d'autoriser à nouveau les NNI tueurs d’abeilles", mais...

Le sénateur poursuit son exposé : "Je tiens à rétablir quelques vérités sur la proposition de loi destinée à « faciliter l’exercice du métier d’agriculteur », en tout cas son article 2. Il n’est pas question d'autoriser à nouveau les NNI tueurs d’abeilles que sont l’imidaclopride, la clothianidine, le thiaclopride et le thiaméthoxame. Ceux-ci sont interdits à juste titre par l’UE et c’est ainsi, car c’est scientifiquement avéré".

Avant d'admettre par contre : "Il est bien question de ré autoriser aux agriculteurs français l’accès à trois molécules NNI : l’acétamipride et deux autres matières actives la flupyradifurone et le sulfoxaflor, déjà autorisées et utilisées partout ailleurs en Europe".

"Dans cette histoire, c’est donc encore une fois la manipulation de l’opinion et des politiques par la peur, dans une vision de décroissance, qui est à l’œuvre. À cela, j’ai toujours préféré une démarche rationnelle et scientifique qui nous fait d’ailleurs bien défaut pour faire face au défi de notre souveraineté alimentaire". Laurent Duplomb

"Ces molécules avaient été interdites en France sans raison scientifique, mais bien par pur dogmatisme politique"

Selon Laurent Duplomb, l’objectif est de revenir sur des surtranspositions européennes, et de remettre les normes françaises exactement au même niveau que nos voisins européens.

"Ces molécules avaient été interdites en France sans raison scientifique, mais bien par pur dogmatisme politique et sans analyse des conséquences pour certaines filières, qui malheureusement tendent à disparaître, les unes après les autres", tonne le parlementaire.

Avant de déplorer : "Ceci nous contraint à importer toujours plus de produits étrangers qui ne respectent en rien nos normes aux frontières et comportent des molécules interdites en France ! C’est à ce niveau qu’il y a un vrai danger de santé publique en France !"

La science confirme, selon Laurent Duplomb, l'absence de danger pour les abeilles

Laurent Duplomb précise son analyse sur l'un des pesticides : "Sur le cas particulier de l’acétamipride, c’est certes un NNI mais qui n’a rien d’un tueur d’abeilles et ce n’est pas moi, Laurent Duplomb, ni la FNSEA, ni les agriculteurs qui le disent, mais les autorités sanitaires que sont l’EFSA pour l’UE et l’ANSES pour la France sur des bases des plus scientifiques".

Il ajoute encore : "De plus, en France, aucun risque que les pollinisateurs, abeilles au premier chef, soient demain exposés à des insecticides pour la bonne et simple raison que l’arrêté pollinisateurs du 21 novembre 2021 interdit l’utilisation des insecticides durant la floraison".

 

 

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