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La permanence de Laurent Duplomb bientôt emmurée

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 28/01/2025 à 04:00

Telle est l'action projetée par les apiculteurs de la Haute-Loire, en réaction au souhait de Laurent Duplomb à autoriser la mise sur le marché des néonicotinoïdes, véritables tueurs d'abeilles. 

« Que soit libérée « la production agricole française des entraves normatives ». C'est la phrase percutante que le sénateur de la Haute-Loire, Laurent Duplomb, a partagé devant les parlementaires au début de mois de novembre, entre les murs du Palais du Luxembourg. 

Ces quelques mots s'avèrent lourds de conséquences, non seulement pour les producteurs bio directement impactés par les propos, mais également pour les consommateurs en recherche de produits agricoles dénués d'intrants chimiques. 

Au nom de la concurrence internationale et du profit, Laurent Duplomb pense, à travers sa proposition de loi, que la production agricole française se doit d'être cultivée avec un recours important aux pesticides, à l'instar des produits étrangers. Mais comme le rappelait Marie-Lise Brice, porte-parole de la Confédération paysanne 43 : « On peut mettre autant de pesticides qu'on veut, ils n’arrêteront ni la pluie, ni le gel printanier, ni les problèmes climatiques locaux ».

Les apiculteurs vont piquer durs

Un communiqué de presse nous est parvenu, ce lundi 27 janvier, écrit d'une même plume pour pléthore d'apiculteurs de la Haute-Loire. Le voici dans sa totalité. 

« Le mur de Berlin symbolisait la scission du monde en deux idéologies. C’est bien cette opposition qui sera représentée, samedi 1ᵉʳ février, par le mur de ruches monté devant la permanence du sénateur Laurent Duplomb.

C’est en effet un vent de colère et de découragement qui souffle chez les apiculteurs. Ils ont découvert avec stupéfaction la proposition de loi dite « loi Duplomb » proposée par le sénateur altiligérien qui prévoit, entre autres, de ré-autoriser la mise sur le marché de certains néonicotinoïdes pour « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Un projet de loi discuté cette semaine  ».

« Rendez-vous à 13 heures, samedi 1er février, devant la permanence du sénateur (rue Vibert au Puy) pour prendre part à la grande « photo souvenir » de ce que les apiculteurs appellent déjà : « le mur de la honte altiligérien».

Des pesticides interdits en France et en Europe 

« Ces insecticides au nom barbare ont longtemps été largement utilisés en agriculture. De nombreuses études ont montré leurs effets délétères sur les insectes pollinisateurs. En plus de se retrouver dans le pollen et le nectar utilisés par les abeilles, ils contaminent aussi les cours d’eau et les terres. Ils ont finalement été interdits en France et en Europe en 2018  ».

Le mur de la honte altiligérien

« C’est donc un cri d’alarme qui est lancé par les apiculteurs altiligériens et le syndicat des apiculteurs de Haute-Loire, déjà confrontés au quotidien à des problématiques qui mettent leur exploitation en péril : frelon asiatique, varroa… et bientôt le retour des insecticides tueurs d’abeilles ? Le glas ultime ».

« En 2020, ils ont ouvert la boîte de Pandore en autorisant une dérogation provisoire de leur utilisation sur les cultures de betteraves. Maintenant, Duplomb veut s’engouffrer dans la brèche et ne se rend pas compte que c’est toute une filière agricole et la santé humaine qu’il envoie droit dans le mur. »

« C’est donc ce mur qui sera temporairement monté samedi devant la permanence du sénateur Laurent Duplomb, rue Vibert, au Puy en Velay. Entièrement constitué de ruches… vides. Comme ce que craignent d’avoir les apiculteurs dans les années à venir si ce projet de loi est adopté. Un symbole ».

Une invitation est lancée à chacun pour se présenter à 13 heures devant la permanence du sénateur pour prendre part à la grande « photo souvenir » de ce que les apiculteurs appellent déjà : « le mur de la honte altiligérien ».

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