"Sans prendre trop de risque de me tromper, nous pouvons dire que tourner la page de l’année 2024 se fera sans grand regret tant l’année a été compliquée et difficile malgré quelques éléments de satisfaction". Ainsi commence le communiqué de Laurent Duplomb, sénateur de la Haute-Loire, qui revient sur l'année passée et les points les plus crispants selon lui.
Changement climatique : y'a pas le feu au lac
"Tout d’abord une année pluvieuse comme rarement nous en avons connu, alors que souvenons-nous en 2023, on nous expliquait à longueur de journée, avec ce message catastrophiste, qu’il ne devrait plus pleuvoir et que nous devrions connaître année après année des sécheresses successives de pire en pire. Allant même à faire prédire à de hauts techniciens, en décembre dernier, que le barrage de Naussac ne serait jamais plein en 2024".
"Ah ! Ce changement climatique - que je ne nie pas -, si seulement nous en parlions avec raison et retenue au lieu de diaboliser tout événement naturel pour faire peur" À savoir si les habitants de Valence partagent cet avis, il y a un doute...
"Dépenser sans compter, ne peut que finir mal"
"Que dire encore de la fin de la période enchantée où au plus haut sommet de l’État, on nous parlait sans retenue du « quoi qu’il en coûte ». Comme si l’argent n’était plus un problème et que pour chaque problème une seule solution ; faire un chèque. Oui ! faire un chèque, mais un « chèque en blanc », car refuser de regarder la réalité, comme aveuglé, alors que quiconque gérant une entreprise ou simplement son propre budget peut aisément comprendre que dépenser sans compter, ne peut que finir mal. Et voilà qu’il aura fallu la nomination de Michel Barnier pour prendre conscience de la gravité de la situation (pourtant maintes fois déplorée). 3300 milliards de dettes, un ministre de l’Économie et un président, Mozart de la finance, qui ont généré près d’un demi-milliard d’euros de dette chaque jour pendant près de 6 ans, est le triste exploit de la politique de l’argent magique".
Le Président, un homme sans courage
"Et que dire de cette dissolution, voulue par un président acculé à cause de ce « en même temps » destructeur, car ne réglant rien, mais laissant les problèmes s’amplifier, par manque de courage. Dette, immigration, insécurité, éducation, santé, autant de témoins de cet accélérateur qu’aura été la promesse du nouveau monde ! Le résultat de ce caprice dissolutionaire sera de jeter la France dans l’inconnu, dans le vide de l’Assemblée nationale et des Motions de censure orchestrées par la fureur Insoumise, renversant les gouvernants, avec le concours du RN et de la gauche. En résumé, rajoutant de l’instabilité à un édifice déjà bien branlant !"
Wokisme : courant de pensée dénonçant toute forme d'injustice et de discrimination subies par les minorités ethniques, sexuelles ou religieuses
"Pour couronner le tout, comme s’il fallait une touche finale alors que l’événement aura été un succès français avec des athlètes remarquables, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques... Cérémonie qui a laissé libre cours à cette pensée wokiste, au-delà de vouloir déboulonner les statues, on assiste déjà dès le début, sur l’affiche des JO, à l’ablation de la croix au sommet du dôme des Invalides alors qu’elle y domine depuis plus de 300 ans !"
"En ce début d’année 2025, nous devons comme Georges Pompidou, garder confiance en nos convictions et rester plus que jamais fidèles à nos racines et à nos valeurs. Sa vision de la France résonne avec force dans notre actualité".