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Des voiturettes électriques pour les enfants hospitalisés à Emile Roux

Par . . , Mise à jour le 13/01/2023 à 17:30

Ce vendredi 13 janvier, deux voiturettes électriques offertes par l’association ADOL 43 et le garage Ravon Automobile de Blavozy, ont été remises au Centre Hospitalier Émile Roux au profit des services de pédiatrie et blocs opératoires. Ainsi le temps du trajet vers la salle d’opération, les enfants pourront tourner le volant de la voiture télécommandée.

Cette initiative, reconduite pour la seconde fois, permet de réduire le stress des très jeunes patients devant subir une intervention. Les enfants sont ainsi conduits en TT ou Q7 télécommandées par un brancardier (le enfants n'ont accès qu'au volant)

Un moyen ludique d'apaiser le stress

Les enfants dont une intervention sera programmée seront hospitalisés dans le service de pédiatrie de l’hôpital Émile Roux. Ils seront transférés par les brancardiers vers le bloc opératoire.

Les jeunes patients et leurs parents sont alors accueillis par l’équipe chirurgicale comprenant les aides-soignants, les infirmiers anesthésistes et les infirmiers du bloc opératoire pour la vérification administrative et médicale de l’enfant. Ceci réalisé, les enfants vont pénétrer dans le bloc opératoire et se rendre vers la salle d’opération en quittant leurs parents.

« On voit dans le comportement des enfants que ça diminue vraiment leur anxiété. C’est vraiment le moment de séparation avec les parents qui est difficile. Désormais, c’est moins contraignant et cela se fait beaucoup plus facilement, parce que les enfants ont l’impression de jouer. En post opératoire, les enfants sont aussi plus détendu, plus calme », a constaté Gregory infirmier anesthésiste au Centre hospitalier Émile Roux.

Les enfants peuvent conduire ses deux voitures télécommandées par un brancardier.
Les enfants peuvent conduire ses deux voitures télécommandées par un brancardier. Photo par Martinet Enzo

« Aller dans un bloc opératoire, ce n’est pas naturel. Au moment ou les enfants sont séparés de leurs parents, il y a forcément une douleur psychologique des deux côtés. On s’est rendu compte que les enfants et parents n’avaient plus cette douleur psychologique, que le stress diminuait, mais également que la nécessité de prise en charge en volume de médicament est moins importante, donc c’est un vrai plus  », a livré le professeur Marc Durand et président de l’ADOL 43 (association départementale de lutte contre la douleur).

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