Après plus de 13 ans d’une répression d’une grande violence contre son propre peuple, le dictateur Bachar al-Assad a quitté son pays supplicié, le 8 décembre 2024.
"Il laisse ainsi un pays exsangue, vidé d’une grande partie de sa population qui a été massacrée, torturée et bombardée aux armes chimiques par le régime et ses alliés, est-il partagé sur le site du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. La France rend hommage à toutes ses victimes".
Bachar al-Assad a fui les terres syriennes pour se rendre dans celles d'un autre dictateur, à Moscou, protégé par son ami Vladimir Poutine.
"La liberté est la chose la plus précieuse"
Pour fêter la fin d'un régime totalitaire, de terreur et torture, des rassemblements de Syriens se déroulent sur les places de France et du monde, à l'instar de celui au Puy-en-Velay.
Devant le bâtiment public et le théâtre ponot, c'est la liesse, les chants, les cris d'euphorie qui ont ponctué ce dimanche 15 décembre. Enfants, parents et grands-parents, hommes et femmes, ont brandi fièrement le drapeau à quatre couleurs. "La liberté est la chose la plus précieuse", est-il écrit sur l'une des affiches.
"Tout est anéanti, tout est rasé. Maintenant, tout est à reconstruire. Sans Bachar al-Assad. Enfin"
Comme un Noël avant l'heure, les yeux des enfants brillent de mille feux, leurs joues recouvertes de maquillage vert, blanc, noir et rouge. Les grands ne cessent de frapper dans les mains, ou de les pointer, jointes, vers le ciel. Comme pour remercier le Dieu de leur croyance, comme pour remercier l'Histoire et la fin d'un long livre de sang et d'horreur.
"Tout est anéanti, tout est rasé, partagera brièvement un participant à la longue barbe noire. Maintenant, tout est à reconstruire. Sans Bachar al-Assad. Enfin".