De lavomatic en lavomatic, un antique trio se donne en spectacle depuis des décennies devant un public de laveurs de polos. Composé de deux vieux rockers complices défraîchis et usés par les années de rock de Laverie et du jeune et sémillant Camille, petit-fils de leur premier bassiste (mort en sniffant de la lessive !), le trio déroule ses morceaux souvent humoristiques, parfois dramatiques, toujours poétiques et ponctue ses titres de quelques tirades enflammées.
Quoi, quand, où...
The Washing Machine Club en concert le vendredi 3 juin dès 20h30 au Centre Culturel de St-Germain-Laprade.
Tarif du lavage musical : Tout gratuit
Une musique qui te nettoie les zoreilles
Le point commun à ces trublions descendus d'une autre planète ? La mysophobie, du grec mysos (impureté) et phobos (peur).
Constamment équipés d'une machine à laver, ils ne cessent ainsi de parcourir le monde (bon, pour l'instant la Haute-Loire) afin de recouvrir les humains de bulles d'amour, de joie et de volupté...mais aussi de saturations bien grasses qui te frisent les cheveux, de slap qui te décrochent les dents et de percus qui te font bouger la tête.
En gros, pile entre Richard Gotainer et Rage Against The Machine, le "Washing Machine Club" est une formation rock un peu punk, un peu pétafiné du cornet, un peu canaillou parfois... ça pousse au cul, ça prête à rire, ça donne à réfléchir. La palette est colorée et les limites du rock ont bien pété sous l’effet du brassage.
Mais au fait, c'est qui ces musiciens/laveurs ?
Au tambour de la machine, c’est Pierre. Après plusieurs années d’interruption il reprend ses fûts. Et chose est certaine, c’est qu’il n’a pas perdu en puissance l’ancien métalleux. Ex-batteur de « Namass pamouss » et de « Blackout », il a aussi été l’un des auteurs de “Cause perdue”.
Pour enlever les tâches qui sont cachées dans les nœuds des torchons, rien de mieux qu’une bonne grosse partie de basse. C’est Camille qui s’en occupe. Ce laveur est bien connu de la scène altiligérienne car il officiait dans les « Bêtabloqués » et officie toujours dans les incontournables « Gens Bons Beurs ».
Enfin, au chant, à la guitare et aux grimasses, c’est Thierry qui s’y colle. L’ancien auteur de PH7, gratteux de « Bêtabloqués » et de « Bernie tapar », il partage son timbre de voix et sa gestuelle hors du commun que même Jim Carrey jalouse.
Ci-dessous, un des programmes Coton, température 40°, essorage 1000 tours/minute :