« Après l’année de silence en 2020, année qui aurait pu être fatale au festival, après l’édition de 2021 qui s’est déroulée dans le spectre encore tenace de la Covid, cette 33ème édition sonne comme une vraie revanche. Nous avons eu beaucoup d’inquiétude en se demandant comment relancer une telle machine. On a trouvé les moyens et l’énergie, soutenus par de nombreux partenaires publics et privés. Nous avons maintenu nos rêves. Et 2022 est assurément l’année du dépassement ».
Gilles Mercier, président du Festival du Monastier, a présenté le nouveau visage que va revêtir l’un des plus célèbres festivals du département du 6 au 12 août.
Prog et plus si affinité...
Pour connaître toute la programmation et le prix des concerts, rien ne vaut un bon lien comme celui-ci : ♫♫♫
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« Le but est d’évoquer une sorte de renaissance et de renouveau »
Depuis 1989, les cuivres du « Monast » ont chaque année dépoussiéré les murs et les oreilles de la commune mélomane. Seule 2020 est restée muette, un mauvais « sound of silence » interprété par la sorcière Covid.
Afin d’oublier la piètre partition, l’équipe du festival a mis les bouchées triples en imposant trois importants changements. « Déjà, nous avons totalement modifié notre visuel de communication, partage Gilles Mercier. Le but est d’évoquer une sorte de renaissance et de renouveau. C’est Rodolphe Veyradier qui s’est chargé de cette partie là ».
Le « In » au Couvent, le « Off » au Château
Deuxièmement, la grande scène pour les têtes d’affiches ne sera pas dans la cour du Château mais sur la place du Couvent. Cette configuration avait été adoptée l’année dernière. Cette fois, l’idée provisoire s’est transformée en une solution pérenne. « On a ici un lieu magnifique avec une acoustique sans pareil, logé entre l’abbatiale et les bâtiments conventuels, partage Gilles Mercier. La jauge se révèle beaucoup plus importante que dans la cour du Château ce qui offre bien plus de confort pour le public et pour les artistes ».
« Un festival, c’est la rencontre entre le public, un lieu et des musiques. Si le lieu n’est pas là, la fête n’est pas complètement aboutie. Là, on a vraiment tous les ressorts, tous les outils pour que cette édition et ce festival soient magnifiés ». Gilles Mercier
« On avait envie de retrouver des artistes avec une forte notoriété »
Enfin, le troisième chapitre reste le plus important : la programmation. « Quand on a une jauge plus importante comme la place du Couvent, il faut la remplir, livre le président. On avait envie de retrouver des artistes avec une forte notoriété qui parle à tous les publics. Nous nous sommes penchés sur des groupes qui correspondent à nos esthétiques musicales, diversifiées, constituées de cuivres, de jazz, de chansons françaises et de bien d’autres couleurs ».
Pour n’en citer que quelques-uns, il y a les Ogres de Barback, Ladaniva, Debout sur le Zinc ou encore Tankus the Henge. « Avec ce genre de locomotives, ce festival sera probablement l’un des plus importants sur la Région ! »
« Je pense que le public a besoin d’être surpris d’où notre volonté de bousculer et la programmation et le lieu des scènes. À la longue, les spectateurs peuvent se lasser si chaque année ressemble aux précédentes. » Gilles Mercier
Avec de l'électricité, la fête est plus folle...(Cliquez sur la croix pur dérouler l'info)
Enedis en Haute-Loire renouvelle son soutien au Centre Artistique du Monastier-sur-Gazeille pour le festival.
Nathalie Castex, Directrice Territoriale Enedis Haute-Loire, et Gilles Mercier, Président du Centre Artistique du Monastier-sur-Gazeille, signent une convention pour officialiser ce partenariat...survolté.
« Pour qu’ils ressentent le plus d’émotions possible »
Au total, 32 groupes nationaux et internationaux viendront secouer le massif du Mézenc à grands coups de tubas, de percussions et de cordes vocales. Près de 10 000 spectateurs sont attendus durant les 7 jours des festivités, encadrés par 150 bénévoles. « Depuis le début, nous ne voulons pas que les festivaliers viennent simplement consommer notre musique le soir pour repartir aussitôt après chez eux, souligne Gilles Mercier. Avec les 22 concerts gratuits, l’idée est de les garder toute la journée au Monastier pour qu’ils ressentent le plus d’émotions possible ».
« Durant la semaine du festival, il n’y a aucun répit ! Il y a une effervescence qu’on ne trouve nulle part ailleurs avec toutes ces musiques qui se croisent pour un public très varié. C’est toute la fierté de notre manifestation ». Gilles Mercier
Un festival tombé dans la marmite de potion musique quand il était petit
À la question de savoir quels sont les ingrédients du festival pour qu’il traverse ainsi le temps, Gilles Mercier répond : « Je pense qu’il y a un atavisme musical au Monastier. La musique fait partie de l’essence de la commune, de ses habitants et de l’Histoire de ce territoire. Déjà, le Monastier possède l’orgue le plus vieux d’Europe, daté de 1518. À cette harmonie d’un demi-millénaire, il y a une école de musique de 150 élèves, 5 groupes d’importance dans la commune et des centaines de personnes impliquées de près ou de loin dans des associations musicales. »
Il termine en ces notes : « Le Monastier contient un vrai terreau où ne cesse de prendre racine la musique et leurs musiciens ».
Ci-dessous, le teaser de la 33ème édition du Festival du Monastier !