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Un peu d’aide de tous pour construire un monde pour tous

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 19/11/2024 à 12:00

La Grande collecte nationale de la Banque alimentaire se tient du 22 au 24 novembre. Comme l’histoire du colibri de Pierre Rabhi, l’important n’est pas de donner beaucoup chacun, mais de tous donner un petit peu.

Aujourd’hui, plus qu’hier et moins que demain, la misère dévore des pans de société, encore et encore, posant ses mains froides dans d’innombrables foyers, au sein d’un des pays les plus riches du monde.

Pour ceux qui travaillent, la maxime « gagner sa vie » perd lentement son sens, poussée dans la poussière pour juste « gagner sa survie ». Pour d’autres, ceux qui passent d’une mission d’intérim à une autre, d’un refus de poste à un autre, d’une lettre de motivation sans retour, l’angoisse est aussi permanente, au jour le jour, espérant que la voiture ne va pas tomber en panne et que la chaudière va tenir le coup.

Et puis il y a les déracinés, ceux qui ont fui les guerres du monde, sous toutes ses formes, laissant leurs maisons et leurs familles, leurs enfants ou leurs parents, leurs « chez-soi » et leur histoire pour, non pas « profiter du système français », mais pour ne pas mourir sur leurs propres terres.

Et puis, c’est vrai, il y a aussi cette minorité, ceux qui ne font rien, ceux qui « glandent » en toute conscience, se contentant des aides octroyées inscrites dans la loi. Et malheureusement, c’est cette minorité qui cache la véritable forêt de toute la misère, celle composée des millions d’arbres décrits au-dessus.

La grande collecte de la Banque alimentaire se déroule le vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 novembre, du matin au soir, dans 70 magasins et grandes surfaces de la Haute-Loire.

Plus de 10 millions de pauvres dans le pays du luxe

« Il n’y a jamais eu autant de personnes en situation de précarité, en France, depuis 1996, se désole Jean-Marie Guérault, président de la Banque alimentaire Haute-Loire. Ils sont 10 millions à vivre sous le seuil de pauvreté et ce nombre ne fait qu’augmenter ».

Avant d’ajouter : « Les bénéficiaires de la Banque alimentaire sont 30 % de plus qu’en 2018 ! ».

Une partie de l'équipe de la Banque alimentaire 43, aux cotés du mécène GRDF.
Une partie de l'équipe de la Banque alimentaire 43, aux cotés du mécène GRDF. Photo par Nicolas Defay

« Même un simple sac de pâtes ou de riz est d’une importance capitale »

Face à ce constat qui est loin d’être un scoop, la Banque alimentaire 43 lance un appel qui se veut le plus fort possible. « S’il vous plaît, donnez quelque chose, souffle Jean-Marie Guérault. Même un simple sac de pâtes ou de riz est d’une importance capitale ».

Conserves de thon et de légumes, jus de fruits, cacao, café, plats cuisinés, pâtes, riz, huile, lait, beurre, confitures, sucres, des produits d’hygiènes comme des savonnettes, de la lessive, du dentifrice, des articles pour bébé à l’instar des couches, des lingettes, des crèmes, du talc…

« Tous les produits de la vie sont recherchés, souligne Jean-Marie Guérault. Nous les collectons pour ensuite les remettre à disposition d’une cinquantaine d’associations humanitaires et caritatives ainsi que 35 CCAS à travers le département ».

La Banque alimentaire recherche des bénévoles pour la Grande collecte, mais aussi pour intégrer durablement l’association. Tel : 04 71 04 02 13. Mail : auvergne.43@banquealimentaire.org

« Le nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter à une vitesse inquiétante »

L’année dernière, ce sont ainsi 140 tonnes de denrées alimentaires qui ont été remises aux différentes entités altiligériennes. 280 000 équivalents repas ont été distribués. 67 magasins ont accueilli 650 bénévoles pour la Grande collecte 2023. 35 tonnes de denrées ont alors été collectées, ce qui représente un ratio de près de 30 % des besoins de la Banque alimentaire Haute-Loire.

« Nous espérons faire mieux que l’année précédente, espère Jean-Marie Guérault. Car, à notre grand désarroi, le nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter à une vitesse inquiétante ».

Il termine par ces mots : « Comment faire si nous nous trouvons à court de vivres ? Devrons-nous laisser tous ces gens mourir de leur vie ? »

La petite mais immense histoire du Colibri, par Pierre Rabhi :

 

 

 

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