« Élu minoritaire en 2008, j’avais décidé de démissionner pour me mettre en retrait de la vie politique locale estimant qu’il appartenait à une autre génération de prendre la relève. Mon engagement sur la liste menée par Catherine Granier-Chevassus dans la campagne municipale de mars 2020 ferme une parenthèse de deux années et ne doit rien au hasard. Il tient essentiellement à deux motifs que je tiens ici à expliciter. En premier lieu, cette liste, représentative de la population et constituée de femmes et d’hommes, désireux de promouvoir « une nouvelle respiration » de notre démocratie locale. Ces hommes et ces femmes, venus d’horizons divers, sont porteurs d’un programme constituant un projet, véritable vision à long terme, pour améliorer la vie familiale, professionnelle, culturelle et sociale de nos concitoyens, et permettre « un vivre ensemble » sans esprit partisan ou clientéliste. En second lieu, je crois que mon expertise professionnelle et mon expérience d’élu seront de nature à permettre, quelles que soient les nouvelles municipalités sorties des urnes en mars prochain, « une nouvelle respiration » aussi pour la communauté d’agglomération du Puy-en-Velay et ses 72 communes. Cette nouvelle respiration est devenue une nécessité. Depuis 12 ans, force est de constater que la gouvernance de l’agglomération pose problème, que le malaise ressenti par de nombreux élus communautaires est désormais sur la place publique, malgré les tentatives d’étouffement. Il faut donc réinventer une nouvelle manière de gérer l’agglomération, mettre en place une gouvernance plus démocratique, plus ouverte, changer la gestion par quelques uns par une gestion plus collective, réintroduire l’écoute et la participation de toutes les communes aux décisions. La loi nouvelle adoptée le 19 décembre 2019 « engagement et proximité » permettra la mise en place d’une conférence des maires, elle permettra aussi la mise en place de délégations de gestion de la communauté aux communes membres ou à des syndicats de communes, ainsi que la mise en place de pactes de gouvernance. Ceux qui en 12 ans n’ont pas su mettre en place et anticiper un véritable partenariat par un véritable « contrat d’agglomération » ne seront pas demain les plus qualifiés pour mettre en place ces nouveaux systèmes, en un mot, pour faire respirer la démocratie locale. C’est l’engagement de cette liste. »