Chaque fin d'été depuis 1966, le Festival de La Chaise-Dieu réunit des milliers de mélomanes et d'artistes de renommée internationale au cœur des hauts plateaux de la Haute-Loire - le « midi de l'Auvergne », autour de ce petit village où rayonne le majestueux vaisseau gothique de l'Abbatiale Saint-Robert. Un patrimoine exceptionnel chargé de spiritualité, une acoustique étonnante, une programmation haut de gamme, une ambiance chaleureuse : tout concourt à offrir aux festivaliers des moments d'exception.
Repères chronologiques :
· 1966 : György Cziffra, accompagné de son fils dirigeant l'orchestre Colonne, donne son premier concert en l'abbatiale au bénéfice de la restauration des grandes orgues. 2 500 spectateurs se pressent à cet unique concert ; la décision est prise de renouveler l'événement, avec l'aide de M. et Mme Mazoyer et de quelques autres mélomanes.
. Dès 1969, le Festival "d'un soir" prend progressivement de l'ampleur.
. En 1971, la musique sacrée fait son entrée dans le cadre de la messe dominicale.
. 1976 : Guy Ramona prend la direction du Festival. L'événement s'ouvre à la musique française, tant baroque que contemporaine, et accueille, en plus de Cziffra qui en reste la figure de proue, d'autres grands solistes internationaux ainsi que de grandes formations musicales en provenance de tous pays.
. 1988 : Dernier récital de Gyorgy Cziffra. Le Festival abandonne son qualificatif "de musique française" pour s'ouvrir à une vocation généraliste ainsi qu'au dialogue entre la musique et d’autres expressions artistiques (littérature, peinture, théâtre lyrique). De jeunes talents commencent à y être régulièrement invités.
. Durant les années 90, la renommée internationale du Festival prend de l’essor. Le répertoire s’étoffe, entre musiques italienne, française et allemande, alternant des recréations de grandes œuvres de la musique baroque avec des redécouverte de la musique romantique et du XXè siècle.
. 1994 : Mort de Gyorgy Cziffra.
. 1995 : Début de la seconde restauration de l’orgue
. 2003 : Jean-Michel Mathé prend la direction du Festival. L'équilibre entre œuvres connues et redécouvertes de la programmation est renforcé par des actions culturelles et pédagogiques
. 2012 : Julien Caron est nommé directeur du Festival. Il poursuit l’ancrage du Festival comme événement musical généraliste privilégiant le piano, la musique symphonique et la musique sacrée.
Source : www.chaise-dieu.com