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Ce samedi 12 octobre marque officiellement le lancement de la traditionnelle vogue du Puy-en-Velay qui se déroulera place du Breuil jusqu'au 11 novembre prochain. 

C'est sous un ciel grisé que nous arpentons les allées remplies de stands aux mille couleurs. Grand nombre de familles sont au rendez-vous pour profiter de ce premier jour de festivités. L'immanquable stand des croustillons hollandais ne désemplit pas, les manèges à sensations fortes se font entendre, les stands de pêche aux canards font le bonheur des enfants… il y en a pour tous les goûts.

Nous rencontrons Mr et Mme Inglese qui nous font part de leur ressenti, "nos petits enfants viennent de Lyon et ont absolument voulu venir faire des manèges" partagent-ils. "Il y en a pour tous les âges." nous confie Mme Inglese.

Le climat et le pouvoir d'achat, deux handicaps pour les forains

Une seule chose revient dans la tête de tous, le pouvoir d'achat. En effet, Laurent et Frédérique, rencontrés ce samedi avec leurs deux enfants, nous confient "Nous venons pour faire plaisir aux enfants, mais par manque de temps, et par souci de budget, ce sera la seule fois".

"Premier jour de vogue pour nous, mais également le dernier." Laurent et Frédérique, parents de deux enfants

Ils nous expliquent par la suite que leur budget alloué à cette fête reste le même que les années précédentes pour faire plaisir aux enfants. 

Du côté des forains, le constat est mitigé car le climat et le pouvoir d'achat des français sont tout de même deux facteurs handicapants. Nous avons posé quelques questions à Stéphane Dubief, secrétaire général de la fédération des forains de France. Derrière son stand de tir à la carabine, celui-ci nous donne ses impressions sur cette année 2024 et ce que représente la vogue du Puy-en-Velay pour lui. "Il s'agit de la dernière grosse fête importante pour nous, en termes de renommée et de météo" nous partage-t-il.

"Il ne s'agit pas d'une mauvaise année pour nous, mais la météo capricieuse nous a bien handicapés", nous explique-t-il. Selon-lui, la météo ne serait pas le seul responsable d'une baisse de la fréquentation. Le climat politique actuel serait un frein aux sorties des français, d'après le forain.

"Le climat politique ammène les gens à moins dépenser, on ne sait pas de quoi sera fait demain." Stéphane Dubief, secrétaire général de la fédération des forains de France

Une chose est sûre, nous retiendrons les sourires, les cris et les gourmands de cet après-midi passé place du Breuil. 

Retrouvez ci-dessous un large panorama de joie et de bonne humeur.