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Haute-Loire : la sécurité avant toute chose

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 08/10/2024 à 16:30

Parmi les sujets abordés avec le préfet, mercredi 2 octobre, la délinquance, le trafic de stupéfiant et les outils d’enquête et de protection ont ponctué longuement le rendez-vous avec les médias locaux. Le représentant de l’État, Yvan Cordier, souhaite une Haute-Loire la plus sûre possible.

Drogue. Opérations policières. Vols. Vidéoprotection… Nombreux ont été les chapitres développés qui composent le grand livre de la sécurité. Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire, a convié la presse locale, mercredi 2 octobre, pour faire un état des lieux sur le sujet.

« Déjà, je peux vous annoncer que la Haute-Loire s’en sort plutôt bien par rapport à la moyenne nationale, confie-t-il en préambule. En matière d’atteintes aux biens, vols et cambriolages, nous constatons que nous sommes à neuf faits pour mille habitants. À l’échelle de la France, ce chiffre est de dix-neuf pour mille habitants ».

Il poursuit sur les comparaisons : « Concernant les violences aux personnes, ce sont six faits pour mille habitants en Haute-Loire. Nationalement, nous sommes à neuf pour mille. Les rapports sont donc plutôt favorables pour notre département ».

« L’enjeu que je vois pour la Haute-Loire repose sur cette question : comme préserver cette tranquillité ? » Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire

« Si nous laissons des trafiquants occuper longtemps un secteur, ils l’accaparent »

Yvan Cordier souligne le lien de plus en plus étroit entre les acteurs de la sécurité, à savoir les gendarmes, les policiers, les élus, la justice et l’État. « Dans d’autres départements, ils n’hésitent pas à procéder à des opérations Place nette, par exemple, explique Yvan Cordier. Ces actions permettent notamment la perturbation des réseaux de stupéfiants ».

Sur cette lancée, il ajoute : « Nous savons pertinemment que si nous laissons des trafiquants occuper longtemps un secteur, ils l’accaparent et le contrôlent. Il faut casser ces zones de chalandise illégales ».

L’indispensable connexion des forces

En terres vellaves, plusieurs opérations ont été menées, dont deux caractérisées de grand succès par le haut-fonctionnaire. « Au mois de janvier, l’ARS, la procureure, les forces de sécurité, l’Éducation nationale et l’État, avons établi un plan en dix points pour lutter contre le marché de la drogue. Les douanes ont également été sollicitées, car elles ont l’avantage de pouvoir procéder à des fouilles des véhicules sans réquisition judiciaire ».

Du 14 au 16 mai, une opération Place nette s’est déroulée en Haute-Loire. « L’opération a été une réussite ! Les gendarmes ont effectué 27 interpellations et saisi 30 000 euros de biens criminels. Des réseaux de stupéfiants ont été démantelés à Brioude et à Monistrol-sur-Loire ».

En zone police, depuis le mois de janvier, 234 interpellations ont occupé les agents. Ces derniers ont récolté 2,6 kilos de cannabis et 1,6 kilos de cocaïne

Deux grands coups de la Police

Quant aux deux affaires dont le préfet se félicite, la première s’est passée le 13 septembre. « Nous avons interpellé neuf individus impliqués dans un trafic de stupéfiants, soulève-t-il. L’un deux sera jugé le 9 octobre pour son activité illégale qu’il faisait dans la rue Raphaël, au Puy-en-Velay. »

Il continue : « Quelques jours plus tard, le 19 septembre, les forces de l’ordre ont agi dans la rue Lavastre. Un individu a été condamné à trois ans de prison ».

« Je constate que la chaîne pénale fonctionne très bien, ici. La justice est réactive et montre une véritable forme de fermeté ». Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire

Un (grand) œil sur la ville

Outre les forces vives, la technologie apporterait son lot d’aides pour combattre crimes et délits. « L’État verse des crédits appelés fonds interministériel de prévention de la délinquance et la radicalisation, détaille Yvan Cordier. C’est une priorité pour moi de financer la vidéoprotection, car il est prouvé qu’elle contribue efficacement à la résolution des enquêtes, tout en ayant un pouvoir de dissuasion ».

« Nous avons une somme de dossiers qui se chiffre en plusieurs centaines de milliers d’euros »

À la question de savoir si beaucoup de communes toquent à la porte de la préfecture en ce sens, Yvan Cordier affirme  : « Oui, nous avons une somme de dossiers qui se chiffre en plusieurs centaines de milliers d’euros ».

Pour terminer en ces mots : « C’est un processus continuel ! Car, s'il y a la pose de caméras dans des lieux pas encore équipés, il est aussi primordial de remplacer les anciennes par de nouveaux outils issus des dernières générations ».

 

 

 

 

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