Depuis le 23 septembre, les marteaux, les perceuses et la poussière ont remplacé roses, orchidées et autres sabots de Vénus. « C’est la première fois que notre magasin subit une telle rénovation, se félicite le patron, Loïc Ferrapie. Nous avons tout décloisonné à l’intérieur ».
Il ajoute : « En plus des travaux techniques, nous avons imaginé d’autres concepts comme la mise en place d’ateliers pour l’élaboration de couronnes, par exemple. Nous allons également travailler devant les clients pour leur montrer, en direct, notre savoir-faire ».
Pour participer aux ateliers de composition florales, il est obligatoire de réserver en contactant Art Floral via son site
Samedi 21 septembre, dès 8 heures, les tulipes, les germinis et toute une garnison de plantes diverses et variées vont reprendre position dans le nouvel écrin où les murs auront disparu au profit de la lumière et de l’espace.
« Elles cultivaient elles-mêmes leurs propres fleurs derrière le cimetière du Puy »
D’après Loïc Ferrapie, Art Floral est le plus vieux magasin de fleur présent dans le centre-ville de la cité ponote. « Je n’arriverai pas à définir une date précise de ses début, confie-t-il. Mais je sais que c’étaient les sœurs Cornu qui le tenaient, il y a bien longtemps. Elles cultivaient elles-mêmes leurs propres fleurs derrière le cimetière du Puy ».
« Les fleurs destinées aux défunts sont notre principale activité »
La ville du Puy contient, d’après le comptage de Loïc Ferrapie, quatre magasins de fleurs. « Il y a quelques années, nous étions une dizaine !, rappelle-t-il. L’activité reste difficile et il faut vraiment être passionné pour résister ».
L’avantage d’Art Floral est qu’il est, selon les propres termes de Loïc Ferrapie, le dernier maillon avant le cimetière du Puy. « Les fleurs destinées aux défunts sont notre principale activité, admet-il. Ça peut aller d’une fleur à cinq euros à une composition à 300 euros, voire au-delà ».
« C’est la rose, notamment la rouge, la fleur la plus vendue. En général, les fleurs quel que soit leur type, proviennent de France et d’Hollande ». Loïc Ferrapie
« Je suis totalement contre l’ajout de cette poudre blanche dans l’eau »
À la question de savoir si le professionnel peut conseiller les lecteurs pour conserver facilement leurs fleurs chez eux, il partage : « Je suis totalement contre l’ajout de cette poudre blanche dans l’eau, lance-t-il. C’est, certes, un conservateur, mais c’est tout de même un truc pas vraiment naturel ».
Il révèle alors : « Moi, ce que je peux indiquer pour les fleurs fraîches, c’est de couper la tige en biseau tous les deux jours et de changer l’eau en même temps. Les fleurs peuvent, ainsi, rester en forme pendant une semaine ».