Dès 10 heures et jusqu'à la tombée de la nuit, les pneus des BMX ont usé le béton du tout récent skatepark du Puy.
À travers les différents modules, les jeunes et moins jeunes riders ont enchainé les figures, au sol, sur les rampes, et dans le bowl.
« Comme son nom l'indique, l'Acusav a pour objectif de faire vivre les cultures urbaines et les sports alternatifs. Ça comprend évidemment le skate, et évidemment le BMX. Nous avons parmi nos membres des pratiquants des deux disciplines, le but étant de les faire vivre toutes les deux, et d'animer cette belle ville du Puy » explique Christophe, alias Tof, cofondateur de l'Acusav (association des cultures urbaines et des sports alternatifs du Velay), et organisateur de l'évènement.
« Ce qu'on voulait, c'était de créer une communauté. Et aujourd'hui, on voit que ça a fonctionné. Tous ceux qui rident sont copains, qu'ils aient 13 ans ou plus de 40 ans. »
Si l'objectif était de promouvoir les cultures urbaines, la mission est réussie pour les organisateurs de l'évènement, notamment grâce à une exposition de BMX old school, parfois datant de plus de 25 ans ; mais aussi avec la réalisation et la vente de tee-shirts sérigraphiés sur place, selon le dessin du skatepark ; ou encore la présence d'un tatoueur.
Alors que les plus jeunes ont pu montrer leurs tricks en première partie de journée, les plus expérimentés ont pris le relais aux alentours de 15 heures.
Leur habileté, leur détermination, leur créativité et leur courage leur ont valu d'être récompensés à l'issue de nombreux enchainements, afin de déterminer qui était le meilleur bicrosseur du jour.
Pour Christophe, ce type de journée est « de faire vivre le skatepark et la pratique du BMX au Puy. On a déjà organisé deux évènements du même type, dédiés cette fois au skate. C'est le premier évènement dédié au BMX ».
Pour les moins de 16 ans donc, il explique que c'est un format contest qui a été choisi, accordant à chacun le temps de s'exprimer durant 1 minute.
« Tout le monde peut s'exprimer et s'épanouir en même temps »
Côté plus de 16 ans en revanche, c'est un format jam que les organisateurs ont retenu. En prêtant attention à la dizaine de compétiteurs venus de Suisse, d'Allemagne, ou des quatre coins de la France, chacun s'élance quand il le souhaite, sur l'élément qui le souhaite, pour réaliser le mouvement qu'il souhaite. Et le meilleur remporte un petit billet.
En effet, le "cash for tricks" récompense d'un billet de 5 euros ceux qui font un tricks bien réussi. « On a défini cinq zones sur la partie street, et dans le bowl, il y a plusieurs défis comme la meilleure ligne, le meilleur transfert ou le meilleur trick. On distribue les billets à l'applaudimètre », détaille Tof.
De quoi ajouter un peu d'enjeu, pour motiver les riders à effectuer les tricks les plus impressionnants possible. Certains ont d'ailleurs sauté jusqu'à 3 mètres de haut, débloqué de nouveaux transferts, réussi de nouveaux mouvements.