C’est le cinquième rassemblement de lutte contre la stratégie sanitaire et vaccinale du gouvernement. Les revendications sont les mêmes mais la volonté et le mécontentement sont toujours aussi forts.
« Quand on porte atteinte à nos libertés fondamentales, on ne compte pas »
Cinquième rassemblement en l’espace de quelques semaines au Puy-en-Velay, ceci démontre « l’urgence du combat » revendiqué par les manifestants. « Peut-être que ça paraît beaucoup, mais quand on porte atteinte à nos libertés fondamentales, on ne compte pas ! », s’exclame Bastien, participant de la première heure aux différents rassemblements. Cette fois-ci, la manifestation n’était pas déclarée en préfecture, et n’était pas à l’initiative et sous l’encadrement des syndicats, ce qui n’a pas empêché de déplacer les foules.
Le rendez-vous était donné à 14h, place du breuil. Déjà, environ 400 personnes étaient présentes. Par la suite, le cortège a commencé à évoluer pour remonter le boulevard Saint-Louis. Non déclarée en préfecture, les manifestants n’ont pas hésité à utiliser les voies de circulation, au milieu des flots de voitures. Une fois n’est pas coutume, le cortège a marché durant plus d’une heure et demi sur un trajet pas très habituel. Une fois le boulevard Saint-Louis remonté, les manifestants sont redescendus par la rue Pannessac jusqu’à la place du Martouret, où le cortège s’est arrêté face à la mairie pour brandir leurs revendications. Juste le temps de chanter l’hymne national, que les centaines de personnes repartent pour descendre à place Cadelade pour enchaîner sur le faubourg Saint-Jean et bifurquer pour au final, remonter l’avenue Foch, jusqu’à la prison, avant de redescendre place du Breuil à 16h.
« Trop, c’est trop »
Pour revenir aux revendications principales du mouvement, beaucoup interpellent ou brandissent les pancartes en disant « Nous ne sommes pas des anti-vaccins, mais on n’accepte pas la force et l’obligation ». Une nuance pas forcément partagée par tout le monde mais qui est la base de ce mouvement.
« Jusqu’à présent, on ne disait rien, on acceptait. Mais à partir du moment où on touche aux enfants, à nos enfants, c’est non », explique Yohann Fanget, maire de Lapte présent lors du rassemblement. Une bonne partie des manifestants indiquent que le fait que les enfants (NDLR : les enfants de moins de 12 ans n’ont pas à se faire vacciner) doivent également être vaccinés a mis le feu au poudre.