Une cinquantaine de bénévoles de l’association Roc&Eau se sont affairés ce week-end du 10 juillet 2021 pour l’organisation de la deuxième édition de l’événement. Après n’avoir rien pu faire l’année précédente à cause de la situation sanitaire, le président de l’association, Serge Lyonnet et les membre bénévoles n’ont que très peu de temps pour tout organiser.
Un manque de visibilité
Sur place, la société Dynamic’Emotion s’est occupé de fournir des structures gonflables pour les enfants. Pour Pascal Sabatier, son gérant, cet événement constitue le tout premier depuis la crise sanitaire. Spécialisé dans l’événementiel privée et publique, il a dû cesser toute activité,et se séparer de ses cinq salariés. Étant « un garçon dynamique » comme il s’amuse à le dire, il a continué une autre activité afin de garder le contact avec les clients. Maintenant, malgré la reprise des activités culturelles, touristiques et sportives, l’incertitude règne et Pascal Sabatier déplore le gros manque de visibilité qu’ont les professionnels du secteur. « Au lieu d’avoir deux mois comme ici, il nous faut au moins 6 mois de visibilité » indique-t-il.
Un temps qui aurait pu aider à la mise en place de structures supplémentaires, et à une communication plus efficace, selon les dires des organisateurs.
Deux mois d’organisation...
A cause de toute les incertitudes quant aux différentes contraintes sanitaires qui changent relativement souvent, le comité d’organisation n’a pu commencer de travailler qu’à partir de mai, soit deux mois avant la date buttoir, ce qui implique d’autres contraintes. « Decathlon, qui est un de nos partenaires, avait déjà alloué son budget au soutien des événements plusieurs mois à l’avance, ce qui a limité notre partenariat. Le trail de 10 km également n’est pas officiel car il aurait fallu voir avec la préfecture, pour mettre en place des gens qui chronomètrent, etc. », explique Serge Lyonnet. Une organisation à la hâte qui reflète également la réalité du secteur de l’événementiel mis à mal depuis presque un an et demi
... Pour faire connaître le lieu et dynamiser le village
« Nous avons essayé de jouer avec les réseaux sociaux pour attirer notamment les jeunes à venir » explique Serge Lyonnet. Cependant, une chose est sur les lèvres de beaucoup de participants et de bénévoles : la communication doit être encore plus efficace. « Ce genre d’initiative, avec un programme aussi complet et dans un cadre aussi exceptionnel se doit d’être connu » affirme Pascal Sabatier. En effet, alors que le lac du Bouchet qui se situe à une trentaine de minutes de Monistrol-d’Allier, attire plus de monde, le village de la vallée de l’Allier est plus méconnu. Pourtant, la plage de galets aux rives de l’Allier attire chaque été un grand nombre de personnes afin de profiter d’un coin de fraîcheur. « Le but est aussi d’amener du monde. Nous avons un mu d’escalade qui a déjà un petit succès, et puis c’est l’occasion de faire découvrir les sports d’eau vive et l’endroit en lui-même » expose Olivier Depalle, maire de Monistrol-d’Allier. Le village se trouve sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et des pèlerins s’y arrêtent régulièrement. Ce genre d’événement permet d’attirer un public plus familial, notamment avec le camping situé non-loin de la plage.
Quoi qu’il en soit, l’équipe de Roc&Eau ont compté sur l’affluence du samedi après-midi afin de faire découvrir au plus grand nombre l’événement, qui tend à se pérenniser à l’avenir. Tous espèrent avoir le temps de préparer la prochaine édition et que la situation le permettra.
Résultat : un bilan positif
Comme nous l’avons dit précédemment, toutes les activités étaient gratuites. Gratuites, certes, mais des professionnels étaient présents pour encadrer les activités de slackline, highline, tyrolienne et escalade. Une journée plutôt fructueuse pour le village et les organisateurs : entre 1000 et 1500 personnes ont participé ou aux activités près de la roche et de la rivière.