Ce mardi 6 août, moins de 24 heures après leur arrivée sur le territoire altiligérien, les membres de la délégation de para tir sportif thaïlandaise ont été accueillis par le préfet de la Haute-Loire Yvan Cordier et les élus locaux.
Malgré la barrière de la langue, tous ont eu l'occasion d'échanger grâce à la magie de la traduction automatique, et le préfet a souhaité s'assurer que « la délégation était bien installée, qu'elle avait tout ce dont elle avait besoin à sa disposition, et que les conditions de leur séjour étaient bonnes ».
Leur venue est d'ailleurs pour le représentant de l'État une manière de « ramener un peu de l'évènement des Jeux en Haute-Loire. C'est un plaisir de les accueillir, et on espère qu'ils garderont une belle image du département, du pays, et de notre capacité d'organisation ».
Alors il a tenu à leur offrir une médaille, gravée en l'honneur de leur venue. Et eux aussi, avaient prévu des présents à offrir à toutes les personnes présentes.
« Pour ce qui est des médailles, nous allons faire au mieux »
Évidemment, les quelques athlètes présents à Beaulieu en ce moment font partie du gratin du para tir thaïlandais, et mondial : quatre femmes et deux hommes. Cinq en tir à la carabine, une en tir au pistolet ; répartis sur les épreuves à 10 et 50m de distance.
Alors à l'approche du jour J, de nouveaux sportifs devraient débarquer à Beaulieu (ils n'avaient pas eu leur visa à temps) et la préparation s'intensifie doucement.
L'entraineur confie d'ailleurs : « Nous allons faire de notre mieux, en prenant compte de la forme et du développement de chaque athlète. Les médailles sont une récompense que nous devons nous-mêmes aller chercher. »
Une structure de haut de tableau
Car si l'équipe thaïlandaise a fait le voyage un peu plus tôt vers la France, ce n'est pas un hasard. Alors qu'au total, 170 para athlètes thaïlandais se préparent dans le sud de la France, c'est l'entraineur de l'équipe de cyclisme qui a repéré les lieux en premier.
« Il nous a informé de l'existence de ce lieu qui est très populaire et très pratique pour les entrainements », détaille Surachai, l'entraineur.
Gilles Brennat, président du site d'entrainement précise d'ailleurs : « La structure d'entraînement respecte totalement les normes internationales. Elle est de très bonne qualité, et possède l'énorme avantage de posséder une piste de tir de 50m, ce qui est plutôt rare en intérieur, et permet de pratiquer y compris lorsque la météo est capricieuse. »
Après quelques difficultés de compréhension, le traducteur automatique sauve les échanges.
Photo par Clara Serrano
Un confort optimal pour des performances optimales
Le gérant du restaurant et gîtes La Galoche, Robert Nonnenmacher et le président du TSBE, Gilles Brennat, ajoutent : « Le complexe a été conçu de telle sorte à ce que les lieux soient totalement accessible aux équipes de para tir. Tout est de plein pied, la salle d'entrainement, le restaurant, les gîtes. » Et le parking a l'avantage d'être au centre de tout. cela.
Alors que le restaurateur complète : « Avant leur arrivée, ils m'ont fait parvenir des menus. Évidemment, ce sont des athlètes, donc ils ont un régime spécifique. J'ai d'ailleurs été très étonné des très petites quantités qu'ils consomment : près du quart d'une assiette "normale" »
Bien qu'il ai voulu leur faire découvrir la cuisine française avec un Hachis Parmentier lors de leur premier repas en Haute-Loire, le responsable du restaurant s'adapte finalement à leur alimentation habituelle, avec des recettes asiatiques, riches en sucres lents, faibles en sucres et en matières grasses.
De quoi leur assurer les meilleures conditions de préparation avant leur départ vers le centre national de tir sportif, à Chateauroux.
