C'est historique : non seulement la France remporte sa première médaille olympique de surf, mais en plus il y en a deux. Et parmi elles, il y a celle de la ponote Johanne Defay, qui par la même occasion rapporte au département sa première médaille jusqu'à présent.
Celle qui s'entraine quotidiennement à La Réunion a remporté, ce mardi (lundi à Tahiti), la victoire en "petite finale" face à la Costaricienne Brisa Hennessy.
À Tokyo en 2021, elle n'avait pas réussi à atteindre le podium et restait à la 9ᵉ place. Une belle revanche donc avec, en plus, une belle note de 12,66 (contre 4,93 pour Hennessy). Et pour cause, nos confrères de l'Équipe rapportent : « La Française a signé un démarrage en trombe en multipliant les manœuvres radicales pour scorer et mettre une pression d'enfer sur son adversaire. Elle a engrangé un 5,83 puis un 5,27 et un 5,57. Avec un total de 11,40, elle s'est mise à l'abri et pouvait voir venir. »
Pourtant, son parcours dans la compétition n'avait pas démarré sous les meilleurs auspices puisque dès sa première vague, elle avait chuté, s'ouvrant le crane et lui infligeant 4 points de suture. Elle est malgré tout parvenue à se qualifier, au repêchage face à la 4ᵉ mondiale, à la manche suivante. La machine était lancée. Elle a ensuite sorti de la compétition deux des favorites pour la médaille : Vahine Fierro et Carissa Moore, avant de s'extirper et de se qualifier de justesse en finale face à Caroline Marks : l'américaine et la française étaient à égalité de points (12,17).
Son compatriote Kauli Vaast l'a suivie dans l'écriture de l'histoire du surf français en décrochant l'or.
La Haute-Loire a encore une chance de médaille grâce à la jeune B-girl Sissy (Sya Dembélé). Elle entrera dans la compétition ce vendredi 9 août, pour les épreuves de Breakdance donc.