Je signale une erreur

Précisez éventuellement la nature de l'erreur
8 + 2 =
Trouvez la solution de ce problème mathématique simple et saisissez le résultat. Par exemple, pour 1 + 3, saisissez 4.

JO 2030 : Les Jeux d'hiver attribués aux Alpes françaises

Par Clara Serrano , Mise à jour le 26/07/2024 à 16:50

Alors que les épreuves des Jeux Olympiques de Paris 2024 débutaient ce 24 juillet, ce jour était aussi celui de l'annonce de la décision du Comité international olympique (CIO), quant à l'attribution ou non de l'organisation des Jeux d'hiver aux alpes françaises pour 2030. L'ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, se félicite pour cette nouvelle. 

L'annonce a été faite le 24 juillet par le Comité international olympique : la France, et ses Alpes, recevront les Jeux d'Hiver dans 6 ans, en 2030.

En 2026, la plus grande compétition sportive du monde se tiendra à Milan. Puis quatre ans plus tard, c'est la France qui organisera (normalement), ses quatrièmes Jeux Olympiques d'hiver, après Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. 

La Région Aura est particulièrement impliquée dans l'organisation de cette grande fête du sport d'hiver, puisque le schéma directeur des sites se concentre sur quatre zones dont deux sont sur son territoire : Haute-Savoie, Savoie, Briançon et Nice. Au total, cinq villages olympiques sont envisagés « afin que tous les athlètes puissent être logés à 30 minutes maximum de leur site de compétition », précise le comité olympique national. 

Il détaille aussi que « trois des sites utilisés pour Albertville 1992 font partie du plan directeur des Alpes françaises 2030 : la piste de bobsleigh et de skeleton de La Plagne, le tremplin de saut à ski de Courchevel et le parcours de ski alpin du Roc de Fer de Méribel. Les autres sites de neige proposés sont La Clusaz, Le Grand-Bornand, Serre Chevalier et Montgenèvre. »

Dans l'attente d'une garantie de financement

Initialement, le vote de l'attribution de ces Jeux devait se tenir le 12 juillet. En l'absence d'une signature pour l'engagement financier du gouvernement par le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, il faudra donc attendre la prise de fonction de son successeur. 

Pourtant, si cette décision est prise sous condition, les acteur politiques et les médias se sont déjà ostensiblement réjouis.

93 % des sites proposés déjà existants

Dans le plan proposé par le comité français au CIO, 93 % des sites de compétition seraient déjà existants, selon le premier. 

À commencer, en Haute-Savoie, par les épreuves de ski de fond (La Clusaz), le biathlon (Le Grand Bornand) et le village olympique. 

En Savoie, devraient se tenir les compétitions de ski alpin et le combiné nordique (Courchevel et Méribel), les sports de glisse (La Plagne) et les villages olympiques (Bozael et La Plagne).

Dans la zone de Briançon, ce sont les spécialistes du ski et snowboard acrobatiques (Serre Chevalier et Montgenève) qui poseront leurs valises, avec un village olympique à Briançon.

Enfin, du côté de Nice se tiendront les épreuves de hockey sur glace, patinage artistique et patinage de vitesse sur piste courte et de curling. Ce sera également le lieu du centre international de diffusion et centre principal des médias.

Dans les pas de Paris 2024

Cette décision du CIO s'inscrit dans un contexte particulier, puisqu'elle est annoncée le jour de lancement des épreuves de Paris 2024. Et ce n'est pas anodin, puisque dans ses propositions, les organisateurs de 2030 se sont quelque peu inspirés de 2024. 

À l'heure où tous les parisiens fuient la capitale, les français sont-ils prêts à accueillir, déjà, de nouveaux Jeux Olympiques ? 

 

Je renseigne ma commune de préférence :

  • Accès prioritaire à du contenu en lien avec cette commune
  • Peut être différente de votre lieu de travail
Valider