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Prévention du risque d'AVC : un stand d'information à retrouver ce samedi

, Mise à jour le 21/05/2021 à 15:15

Afin de sensibiliser la population brivadoise au risque d’AVC, un stand d’information grand public, dépistage de l’HTA (hypertension artérielle) et du diabète et diététique, sera installé sur le marché de Brioude, ce samedi.

Voici les propos communiqués : 

"A l’occasion de la journée Européenne de prévention des AVC qui a lieu le 11 Mai, la filière AVC 43 se mobilise aux côtés de l’équipe soignante de l’Unité Neuro-Vasculaire du CH Emile Roux du Puy en Velay et de l’association HeLPS (HautE-Loire - Promotion de la Santé) afin de sensibiliser la population Brivadoise au risque de survenu d’AVC. 

Des professionnels de santé du CHER dont le Neurologue, Dr Dassa, l’association HeLPS (Haute-Loire Promotion de la santé : Association qui œuvre pour le bien-être et la qualité de vie), des étudiants de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers ainsi qu’un diététicien seront à la disposition du public : information sur les symptômes évocateurs, les facteurs de risque, l’importance du recours direct au Centre 15, échanges avec les professionnels, dépistage de l’hypertension, de l’hyperglycémie, conseils diététiques, et plaquettes d’information seront proposés.

L’AVC est l’affaire de tous : enfants, jeunes, adultes, seniors. Il s’agit d’un problème majeur de santé publique, l’AVC représentant la deuxième cause de mortalité en France (1ère cause chez les femmes). 150 000 AVC surviennent par an en France (1 toutes les 4 minutes), et en moyenne en Haute Loire, 1 AVC par jour est pris en charge sur le Centre Hospitalier Emile Roux. Il s’agit de la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte. Les principaux facteurs de risques modifiables en sont l’hypertension artérielle, le tabac, le diabète, l’obésité, l’hypercholestérolémie, le syndrome d’apnée du sommeil non traité, et l’alcool."

Les symptômes devant faire évoquer un AVC

De survenue soudaine et latéralisée, ils sont divers et la plupart du temps non douloureux, d’où l’importance de ce type de journée d’information (encore trop insuffisamment connus) - Une paralysie, une faiblesse ou un engourdissement d'une partie ou de la moitié du corps
- Une déformation de la bouche,
- des difficultés à parler ou articuler ou pour comprendre
- Une perte de la vision d’un œil ou une gêne d’un côté du champ de vision
- Des troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche
- Une céphalée atroce, brutale, inhabituelle"

Mieux prévenir et traiter l'AVC

L’AVC reste une maladie dont les principaux facteurs de risques, sus cités sont évitables avec une prévention adaptée La rapidité de prise en charge lorsque les symptômes évocateur d’AVC apparaissent est un élément essentiel pour limiter le risque de décès et de séquelles fonctionnelles. La prise en charge rapide des victimes dès les premiers symptômes en appelant immédiatement le «15» est essentielle : plus l’AVC est pris en charge tôt dans un hôpital ayant une Unité Neuro Vasculaire, comme au Centre Hospitalier Emile Roux, mieux il peut être traité et moins importante en seront les séquelles fonctionnelles. Il existe une filière
spécifique de prise en charge déclenchée via cet appel au Centre 15. La précocité de la levée de l’occlusion de l’artère bouchée en cas d’infarctus cérébral (ou AVC de nature ischémique, qui représente 80 % de l’ensemble des AVC), par perfusion d’un médicament spécifique appelé « fibrinolyse » ou par retrait mécanique du caillot lorsque cela est possible (appelé « thrombectomie mécanique », en passant du matériel spécifique par l’intérieur des artères) est déterminante pour limiter l’étendue de la séquelle définitive. De même en cas d’hémorragie cérébrale (ou AVC hémorragique, 20 % de l’ensemble des AVC), la rapidité de mise en œuvre de traitements faisant diminuer la pression artérielle ou l’antagonisation d’éventuel traitement anticoagulant est déterminante.

Nous allons insister dans notre message sur la nécessité du recours au centre 15 même si les symptômes faisant évoquer un AVC régressent complètement en quelques minutes correspondant possiblement à un accident ischémique transitoire (AIT). Cela peut être, en effet, annonciateur de la survenue de symptômes plus durables dans les heures ou les jours suivants, appelé syndrome de menace."

Des informations complémentaires sont disponibles :

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