Côté mensurations, le mastodonte compte 700 m² de surface roulante, installé sur 2 000 m² de terrain de Saint-Paulien. Il n’a suffi que deux semaines à douze employés de l’entreprise Hurricane Tracks pour mettre en relief le parcours destiné aux pratiquants de skateboard, trottinette, rollers et BMX.
« Depuis 2019 que notre entreprise existe, nous avons déjà installé 110 pump track en France, explique Vincent Chrzanowski de Hurricane Tracks. Celui de Saint-Paulien n’est ni grand, ni petit. Il reste dans la moyenne de nos équipements. En tout cas, il présente de superbes courbes et des plans inclinés parfaits ».
Il mentionne : « Tous nos employés sont des pratiquants. Ils connaissent exactement les attentes des sportifs. Aucune bosse n’a été montée par hasard. On sait d’avance les sensations que fournira telle ou telle courbe et les degrés de difficulté de chaque mètre du Pump track ».
« D’entrée, des dizaines d’enfants, d’ados et de parents se sont retrouvés sur le lieu pour le tester »
Pour le budget, 168 000 euros ont été nécessaires pour que le site du Chomeil accueille cet équipement… assiégé. « Il est devenu opérationnel la semaine dernière, partage Marie-Pierre Vincent, maire de la commune. D’entrée, des dizaines d’enfants, d’ados et de parents se sont retrouvés sur le lieu pour le tester ».
Marie-Pierre Vincent poursuit : « Nous allons à présent arborer l’espace et installer quelques jeux à proximité pour les enfants les moins âgés. Je rappelle que ce pump track est gratuit et destiné à tous les pratiquants, débutants ou aguerris, de sports à roulettes et de vélo. Il est absolument interdit aux motos ! » Elle ajoute aussi qu’il est vivement conseillé de s’équiper avec des accessoires de protection, notamment des casques.
« Sans cesse, toujours plus de filles enfilent leur casque avec, pour certaines d’entre elles, un très très gros niveau de prestation ! » Vincent Chrzanowski
Les filles aussi se mettent aux sports extrêmes
Vincent Chrzanowski souligne que le tracé et le relief du pump track ruessien sont uniques, « comme tous ceux que nous construisons aux quatre coins de la France », indique-t-il.
Et à la question de savoir pourquoi un tel engouement pour ce genre de structure, il répond : « C’est un sport qui se pratique librement, quel que soit son niveau. D’autre part, le BMX, le skate et tous les sports que l’on nomme « Action sport » se démocratisent de plus en plus ».
Il termine ainsi : « Enfin, quand ces sports étaient surtout pratiqués par les garçons il y a 20 ans, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Sans cesse, toujours plus de filles enfilent leur casque avec, pour certaines d’entre elles, un très très gros niveau de prestation ! »