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Une montgolfière "écologique" décolle du Breuil

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 30/05/2024 à 04:00

Ça fait 20 ans que ça n’était pas arrivé. Ce mercredi 29 mai, un aérostat a pris son envol de la place ensablée ponote pour présenter, notamment, ses atouts respectueux de l’environnement. D’après Jean-Marc Guérin, le monsieur montgolfière du département, son prototype à 45 000 euros est un bijou technologique.

En fin d'article, quelques photos à couper le souffle, prises par la région.

La dernière fois que les riverains de la place du Breuil ont vu décoller une montgolfière, c’était en 2004, selon les informations de Jean-Marc Guérin, président de Montgolfière en Velay.

« Il est très rare que nous puissions effectuer ce genre d’opération ici, car nous avons besoin de l’autorisation du préfet, de celle du maire de la ville, et des conditions météorologiques adéquates », partage-t-il avec son sourire omniprésent. Il ajoute : « Aujourd’hui, nous inaugurons un ballon un peu spécial, inédit dans notre département ».

Jean-Marc Guérin, aéronaute aussi aguerri que souriant.
Jean-Marc Guérin, aéronaute aussi aguerri que souriant. Photo par Nicolas Defay

Le poids, une contrainte obligatoire

Vêtue de rouge, de violet et de blanc, la montgolfière en question est dotée des dernières évolutions en matière aéronautique. Elle est décrite comme ultralégère, écologique et durable. « Le poids d’une montgolfière est un élément, à la fois essentiel, tout comme un écueil à contourner, explique le pilote. On a besoin d’être le plus léger possible pour décoller grâce à l’air chaud soufflé dans le ballon. Pour cela, nous devons utiliser une certaine quantité de gaz ».

Vertige. « Moi-même, j’ai le vertige. Mais en montgolfière, on ne peut pas ressentir cette sensation, car nous ne sommes pas reliés au sol comme nous le serions sur un pont ou un immeuble. Qui que ce soit peut monter dans une montgolfière ». Jean-Marc Guérin

La nacelle est composée d’une structure en aluminium, habillée de bâche et de cuir. Cette conception lui permet de s’alléger d’une vingtaine de kilos par rapport à une nacelle classique en osier et rotin.

L’enveloppe pèse 50 kilos. Soit deux fois moins qu’un ballon traditionnel. Cette performance est due, toujours selon les termes de Jean-Marc Guérin, à l’utilisation d’un tissu de très haute qualité. Les cordes et les suspentes ont, elles aussi, bénéficié d’un régime sec à grand coup de kevlar, matière aussi solide que légère.

Le ballon ultra léger et ses passagers s'envolent sans effort au-dessus de la cité pavée
Le ballon ultra léger et ses passagers s'envolent sans effort au-dessus de la cité pavée Photo par Nicolas Defay

« C’est plus confortable, […] pour les oiseaux et les animaux à terre »

Pour le brûleur nouvelle génération, il pèse 10 kilos de moins que ses cousins, et permet une puissance de flamme accrue grâce à deux veilleuses jumelles. « Il consomme beaucoup moins grâce à ses performances et au poids restreint de la montgolfière, tout en étant bien plus silencieux que les brûleurs traditionnels, souligne l’aéronaute. C’est plus confortable, non seulement pour les passagers, mais également pour les oiseaux et les animaux à terre ».

Le prochain grand rassemblement de montgolfière, dont le nombre est estimé à une cinquantaine, se tiendra le 8, 9 et 10 novembre. Le lieu n’est bien évidemment pas défini, tributaire des conditions météorologiques du moment.

Une photo des partenaires avant le décollage de l'aérostat.
Une photo des partenaires avant le décollage de l'aérostat. Photo par Nicolas Defay

« C’est un trésor qui se dévoile sous nos pieds. Un trésor qui semble infini »

Jean-Marc Guérin, détenteur du record de France en altitude en grimpant à 7 060 mètres avec une montgolfière, rappelle le côté historique de cette passion. « Nous aimons particulièrement décoller du château d’Arlempdes, car le marquis de ces terres a été le premier aéronaute en 1783 ! C’est non seulement un endroit magnifique, mais aussi teinté d’histoire ».

Il termine par ces mots : « Mes camarades et moi, nous avons parcouru le monde entier pour voler au-dessus de maintes contrées. Mais quand nous revenons en Haute-Loire, nous sommes à chaque fois subjugués par sa beauté, qu'elle soit naturelle ou architecturale. D’en haut, quand le silence s’installe dans la nacelle, c’est un trésor qui se dévoile sous nos pieds. Un trésor qui semble infini ».

La ville du Puy et ses merveilles, prise de la montgolfière de Jean-Marc Guérin.
La ville du Puy et ses merveilles, une image prise de la montgolfière de Jean-Marc Guérin. Photo par CB. La Région
Le jardin Henri Vinay et son petit lac en son cœur.
Le jardin Henri Vinay et son petit lac en son cœur. Photo par CB. La Région
Notre-Dame-de-france n'a pas daigné tourner la tête pour se faire prendre en photo.
Notre-Dame-de-france n'a pas daigné tourner la tête pour se faire prendre en photo. Photo par CB. La Région
L'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay… vu d'en haut. Et Polignac au loin.
L'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay… vu d'en haut. Et Polignac au loin. Photo par CB. La Région
Les grandes places de la cité anicienne qui s'étendent dans le cœur de ville.
Les grandes places de la cité anicienne qui s'étendent dans le cœur de ville. Photo par CB. La Région

 

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