Depuis 2019, ce sont quatre sites emblématiques de la cité mariale qui sont accessibles pour un tarif unique. Cette année 2020, le Pass’Card en Velay se concentre sur le thème des monuments et concerne ainsi le Rocher Saint-Michel, le Rocher Corneille supportant la statue Notre-Dame-de-France, la forteresse de Polignac et le musée Crozatier. La Ville du Puy-en-Velay et la Communauté d’agglomération, toutes deux instigatrices du dispositif, proposent alors un tarif de 12,50 euros qui donne accès à l’ensemble de ces sites choisis. « Cela va assurément renforcer le tourisme dans notre ville et aux alentours, souligne Michel Chapuis, maire du Puy-en-Velay. Et cela va également nous permettre de connaître un peu plus les préférences des gens sur leurs visites ».
La Vierge séduit 90 000 visiteurs par an
Gratuite pour les enfants de moins de 6 ans, cette carte sera commercialisée du 1er avril au 15 novembre 2020, disponible au guichet de l’Office de tourisme de la Communauté d’Agglomération. « L’année prochaine, nous souhaitons sortir des frontières du bassin ponot, espère Michel Chapuis. Des sites comme La Chaise-Dieu ou sur des châteaux dans le département pourraient s’ajouter à la liste. Le Pass’Card permet aux touristes de passer la journée à découvrir les lieux indiqués. Ce qui est bénéfique pour notre territoire. » Les dernières statistiques montrent que la palme du monument le plus visité reste la statue de la Vierge « Nous sommes à environ 90 000 entrées par an ! s’enthousiasme le premier magistrat. On est pas prêt de la déboulonner ! » Concernant la vente des Pass’Card, 6 750 cartes adultes et 1 216 enfants ont été distribuées en 2019.
La gratuité pour les Ponots ?
L'élu d'opposition Laurent Johanny a alors souhaité intervenir. « Nous l’avions déjà évoqué lors de conseils précédents mais je continue à penser que tous les Ponots devraient accéder librement au Rocher Corneille », souligne-t-il. Michel Chapuis lui répond alors défavorablement et de façon ironique. « Si tous les habitants du Puy-en-Velay peuvent y monter gratuitement, alors pourquoi n’étendrons-nous pas cet accès à tous les autres sites ? Est-ce qu’il faut qu’ils aillent gratuitement au musée aussi ? ».
Nicolas Defay
