Organisé par le collectif Animalistes 43, ce rassemblement du 11 mai 2019 se revendique bien plus qu’un simple village végane. En effet, tous les stands sont unis autour d’une même bannière : la protection animale. On y compte des stands culinaires, textiles, artisanales, tous prêt à échanger autour du respect des animaux. Zoom sur quelques-uns de ces exposants.
'''On ne doit pas avoir de droit de vie ou de mort sur les animaux'''
Azelma Sigaux, porte-parole du collectif Animalistes 43 et auteure de livres de science-fiction, se déclare très attachée à la cause animale et s’exprime sur la nécessité de rassemblements comme celui-ci : « mon idéal, ça serait que les animaux et les humains soient sur un pied d’égalité, je ne dis pas que les poules doivent avoir le droit de vote, mais je pense qu’on ne doit pas avoir de droit de vie ou de mort sur les animaux ». Consciente des polémiques autour de ce sujet, elle ne manque pas de le souligner : « après, il y a forcément des extrémistes autour du véganisme et de la cause animale, mais c’est une minorité, et c’est d’ailleurs cette minorité qui est la plus affichée dans les médias, c’est un peu triste ».
'''On ne comprend pas que la corrida existe encore'''
Le Collectif Auvergne Anti-Corrida (CAAC), basé à Clermont-Ferrand, était également présent pour lutter contre cette pratique. « Il faut sensibiliser les personnes au problème de la corrida, qui dure depuis déjà bien trop longtemps. On ne comprend pas que ces pratiques existent encore », témoigne une militante du mouvement. Ils affichent aussi leur soutien à la liste du parti Animaliste, une des 34 listes à se présenter aux élections européennes, et qui soutient la cause animale. « On espère que cette liste atteindra les 5 %, ce qui est le minimum pour qu’un député puisse siéger au parlement européen », lance la militante.
'''Tant qu’il existera des lobbies, la chasse continuera à persister'''
Parmi les exposants, on compte aussi le RAC (Rassemblement pour une France sans Chasse), un collectif créé en 2002, avec un but simple : abolir la chasse en France. Élie, adhérent à l’association, dénonce en priorité les lobbies qui font persister cette activité « tant qu’il existera des lobbies en France, la chasse continuera à exister » en appuyant sur le fait qu’une telle pratique n’est pas nécessaire « les chasseurs chassent seulement pour le plaisir, mais derrière, ils ne comprennent pas que leur pratique est nuisible à la nature. Tuer des animaux, ça ne devrait pas être une source de plaisir ».
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F.R.