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Le Puy : les profs ont déjà fait leur rentrée

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:54

"C'est une rentrée très sereine qui se présente au lycée Jean Monnet aujourd'hui", assure Constantin Kontaxakis, le proviseur du lycée professionel public du Puy-en-Velay, avec des effectifs prévisionnels positifs, faisant état de 400 élèves environ (répartis en une vingtaine de classes), pour une cinquantaine de professeurs, dont certains sont à temps partiel.
Au rang des nouveautés pour l'établissement cette année, deux événements marquants : d'abord la mise en place du dispositif ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire) avec l'accueil de 14 élèves porteurs de handicap, mais aussi l'ouverture d'une mention complémentaire en sommellerie, "enfin obtenue après des années d'attente", qui sera seulement la troisième de la région Auvergne Rhône-Alpes (deux autres à Chamalières et Lyon).

Les amener à trouver la voie qui va les intéresser
Pour le dispositif ULIS, il convient de comprendre qu'il ne s'agit pas d'une classe : ce sont des élèves qui sont affectés dans l'établissement avec la perspective de construire un projet professionnel. Porteurs de handicap, ils nécessitent une adaptation de leur scolarité qui se traduit par un suivi individualisé. Ils sont donc intégrés dans des classes, sur un plateau technique, et certains vont jusqu'à l'examen. Mais pour la plupart, l'objectif consiste à les amener à trouver la voie qui va les intéresser.
Dans ce cadre là, outre les plateaux techniques de Jean Monnet, un partenariat avec les lycées Charles et Adrien Dupuy et Auguste Aymard, mais aussi le CFA (Centre de formation des apprentis) de Bains, permettra à ces élèves de bénéficier des installations de ces établissements afin d'avoir un panel complet des activités proposées et la perspective de décrocher un contrat d'apprentissage pour certains.

----"Ce dispositif va nous permettre de développer des notions citoyennes telles que le partage, la différence et le vivre ensemble", a annoncé Constantin Kontaxakis à l'ensemble des équipes pédagogiques.-----Des handicaps cognitifs et "des élèves qui ont une appétence pour un projet professionnel"
Ce dispositif, nouveau au lycée Jean Monnet, permet en principe de proposer 12 places avec la possibilité de grimper jusqu'à 14, choix qu'a fait le lycée Jean Monnet. Il s'agit principalement de handicaps cognitifs et "ce sont des élèves qui ont montré une appétence pour un projet professionnel", souligne le proviseur, "à nous de les amener à trouver un champ professionnel qui leur permettra d'aller jusqu'à une formation ou jusqu'à l'examen pour ceux qui sont déjà en formation".
Pour accompagner ces 14 élèves, une enseignante coordinatrice et deux assistants d'éducation (AED) spécialisés AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) sont alloués à l'établissement.
Mais dans des organisations internes, il est aussi possible de les accompagner en dehors des cours et de travailler avec les familles, afin de "construire un projet et d'amener ces élèves à la réussite", conclut Constantin Kontaxakis.

La sommellerie, ce n'est pas que du vin
L'autre nouveauté pour cette rentrée au lycée Jean Monnet, c'est la mention complémentaire sommellerie, une qualification assez peu courante qui permet d'enrichir un CV dans les métiers de l'hôtellerie-restauration, que l'on sait très en vogue depuis l'explosion des émissions culinaires à la télévision. Après avoir passé un bac en cuisine ou en service et commercialisation en restauration, de nombreux élèves partent sur le marché de l'emploi mais le lycée ponot les sollicitent pour rester une année de plus et se spécialiser en sommellerie.
Il faut savoir qu'il ne s'agit pas que de vin mais aussi tout type de boissons, les différentes eaux ou encore les boissons chaudes. Le tout en lien avec, au coeur du projet, l'accord met-vin. Des exercices pourront ainsi être proposés en partenariat avec le restaurant d'application du lycée par exemple. 

----S'il y a des jeunes intéressés, il faut un diplôme de niveau 5 minimum (un CAP ou un bac pro) et contacter l'établissement : "on a encore la possibilité de signer un ou deux contrats", certifie Constantin Kontaxakis.-----"En termes de débouchés sur l'emploi, il y a des perspectives extrêmement positives"
Ces élèves bénéficient de contrat d'apprentissage, avec des caves ou des restaurants, et d'une formation plus théorique au lycée, grâce au concours d'une enseignante, Véronique Vigne, qui possédait déjà cette qualification particulière. Elle est d'ailleurs meilleure ouvière de France (MOF). La formation compte cette année trois à cinq étudiants, dont deux qui viennent de la Loire. "Beaucoup pensaient que l'on ne pourrait pas recruter au Puy, la preuve que non", se félicite le chef d'établissement.
"Chaque année, on forme une douzaine de cuisiniers et tout autant de serveurs et pourtant, les professionnels de la restauration de Haute-Loire ont exprimé leurs difficultés à recruter", souligne-t-il avant de conclure : "on sait que pour ces formations, en termes de débouchés sur l'emploi, il y a des perspectives extrêmement positives".

Maxime Pitavy

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