La Haute-Loire à nouveau bouleversée par une polémique... surprenante. Ce lundi 1 avril, également lundi de Pâques, sera très certainement la dernière occasion de manger des poules, lapins, œufs en chocolat.
Bien entendu il s'agissait d'un poisson d'avril (le second !), merci à tous ceux qui ont commenté.
Alors que la tradition se perpétue depuis des années, d'âpres discussions ont eu lieu, ces dernières semaines, entre la fédération départementale des boulangers et pâtissiers de Haute-Loire et la Ligue de protection et de défense des droits des animaux (LPDDA).
« De la poule en chocolat à la poule en chair et en os, il n'y a qu'un pas »
La source des tensions ? La vente, et la dégustation de poules, de lapins et d'œufs en chocolat. Les fervents militants des droits des animaux ont en effet lancé une campagne visant à interdire cette pratique.
Pratique qu'ils qualifient de cruelle vis-à-vis de leurs petits protégés. Dans un communiqué largement partagé dans la presse, et sur les réseaux sociaux, la Ligue explique sa position : « De la poule en chocolat à la poule en chair et en os, il n'y a qu'un pas. Arrêtons le massacre. »
La Haute-Loire sera donc le premier département français à interdire la production, la vente et la consommation de poules, d'œufs et de lapins en chocolat.
La ligue obtient gain de cause
Pour cette année, le calendrier en a voulu autrement puisque la Ligue s'est « réveillée trop tard », mais les qualités de persuasion de son président ont obtenu de faire interdire la vente de poules et d'œufs en chocolat dès l'an prochain, et les prochaines célébrations de Pâques.
D'ici là, les chocolatiers... et les gourmands comptent bien ne pas rester muets comme des carpes d'avril. Des manifestations sont prévues dans les prochaines semaines, mais ils semblent partir défaitistes, puisqu'ils réfléchissent déjà à des solutions de remplacement. Tandis que la Ligue de protection des animaux compte bien poursuivre le combat et mener la vie dure aux chocolatiers des autres départements.
