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Immigration : La préfecture entend que la loi soit appliquée

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 12/03/2024 à 17:00

Le préfet Yvan Cordier a partagé avec la presse locale les mesures envisagées concernant les migrants résidents en Haute-Loire. Entre régularisations et expulsions, l’institution publique souhaite des actions efficaces et en conformité avec la loi française.

« Nous voulons l’application d’une loi équilibrée qui consiste à régulariser les étrangers en situation irrégulière du moment qu’ils ont eux-mêmes respecté toutes les obligations pour obtenir cette régularisation », confie le préfet de la Haute-Loire.

Il poursuit : « À l’inverse, nous tenons à renforcer l’efficacité des expulsions des étrangers dont la situation se révèle non conforme aux valeurs de la République et aux devoirs de la loi, en particulier ceux qui ont commis des choses caractérisées de graves à l’ordre public. »

Toujours d’après Yvan Cordier, quatre dossiers d’expulsion vont être examinés ce mercredi 13 mars. Quatre autres subiront le même sort dans les semaines à venir.

« Nous aimerions que vingt de ces travailleurs bénéficient d’une régularisation en ce sens »

En parallèle, les services de la préfecture ont établi une sorte de partenariat avec la Chambre de commerce et de l’Industrie (CCI), le Medef et d’autres entités professionnelles du département. « Le ministère souhaiterait que, à l’échelle de la France, 10 000 étrangers employés dans des métiers dits en tension soient régularisés, explique le préfet. Concernant la Haute-Loire, nous aimerions que vingt de ces travailleurs bénéficient d’une régularisation en ce sens ».

Yvan Cordier précise sur le sujet : « Les employeurs devront libérer les employés concernés pour qu’ils puissent se rendre dans des cours de français afin d’accélérer leur intégration. »

Criminaliser les passeurs

Le préfet de la Haute-Loire souligne aussi que force reste à la loi. « La loi est très sévère vis-à-vis des patrons qui emploieraient des personnes en situation irrégulière. Je rappelle que les employeurs fauteurs risquent 30 000 euros d’amende par salarié si le délit est constaté ».

Quant aux passeurs, c'est-à-dire ces personnes qui, en échange d’argent, font passer une frontière à des gens de façon clandestine, leur méfait ne sera plus qualifié comme un délit, mais comme un crime.

Le préfet assure que la CIMAD (La Cimade intervient auprès des responsables politiques par des actions de plaidoyer. Elle informe et sensibilise l'opinion publique sur les réalités migratoires) et le Resf (Réseau éducation sans frontières) ont été reçus pour aborder ces sujets sensibles.

 

 

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