Catherine Lara, de son vrai nom Catherine Bodet est née à Poissy le 29 Mai 1945, ses parents jouent eux même d'un instrument de musique. C'est à l'âge de 5 ans qu'elle commence à étudier le violon puis obtient en 1958 le 1er prix du conservatoire de Versailles. Avec son célèbre violon électro acoustique, Catherine Lara est une artiste féminine incontournable des années 80. Formidable auteure, compositeur et interprète, elle a accepté le principe d'une résidence concert avec la communauté d'agglomération du Puy en Velay pour travailler autour de son répertoire et de son nouveau spectacle Sur la Corde.
Répétitions et préparations
C'est devenu une habitude pour les Ateliers des Arts de côtoyer de grands Artistes. Après Laurent Voulzy, Smaïn et Diane Tell l'année passée, c'est Catherine Lara qui rencontre les professeurs et les élèves du conservatoire des Ateliers des Arts. Le pianiste de la chanteuse : Cyrille Lehn est en contact depuis plusieurs mois avec le directeur pédagogique et artistique de l'atelier des Arts, Raphaël Brunon afin d'organiser ce concert.
Ce samedi 5 novembre, dans l'après-midi dans l'écrin du théâtre, 25 élèves ont répété en coeur avec violons, altos, violoncelles et contrebasses entourés de l'artiste et de ses musiciens classiques d'exception.
Pour Catherine Lara, ce moment fut intense avec des échanges forts, pour Eva, 15 ans de Chadrac qui étudie le violon aux Ateliers des arts ce fut aussi un moment privilégié : "On a bien profité de Catherine Lara et de son expérience, c'est une grande musicienne super gentille, la répétition a été très propre".
Un concert sous le signe de l'émotion et de la Passion
Tout l'orchestre se met en place puis la violoniste, prend possession de la scène avec un public qui la porte d'entrée par ses chaleureux applaudissements. Durant 1h30, Catherine Lara nous livre un récital revisitant ses plus beaux succès avec des orchestrations d'inspirations tzigane, celte ou encore inspirées de musique de l'Est.
Avant de reprendre le titre Avec le temps de Léo Ferré, Catherine Lara évoque l'homme qu'il était, et qu'il lui semble important de s'évader, de partager et de chanter d'autres chansons que les siennes. Un vif moment d'émotion se fait ressentir sur ce bel hommage.
Durant ses interactions avec son public, Catherine Lara évoque aussi l'époque difficile dans laquelle nous vivons, et s'émerveille de la beauté du théâtre avant d'ajouter qu'elle trouve merveilleux de se retrouver tous ensemble en harmonie. S'enchaînent les titres lorsque vient alors la fameuse Nuit magique qui date de 1832 comme elle dit avec humour. Nuit magique sorti en 1986 et signé Luc Plamandon, reste l'un des plus grands tubes de sa carrière.
Trois rappels et une ovation !
Après un premier rappel, le show se termine par le titre les romantiques où toute la salle finit debout. Second rappel : les spectateurs chantent ensemble "J'suis la rockeuse de diamants...". Le public est bien décidé à chanter et n'en démord pas !
La chanteuse revient donc chanter ce titre avec enthousiasme et une salle debout.
Avant de partir, Catherine Lara dit au revoir aux enfants de l'atelier des arts, le temps pour zoomdici de lui demander ce que représente la musique pour elle, elle nous confie alors que c'est "Essentiel".
Elle nous laisse aussi ce message :
La passion de Catherine Lara, son authenticité, son humour et son amour de la scène sont perçus par le plus grand nombre à l'image de Claire, 43 ans, venue de Ceaux d'Allègre : "J'ai adoré, de superbes musiques sublimées par le violon. Un mélange de sonorités tziganes et celtes, et en plus elle a l'air très chaleureuse ! On sent qu'elle vibre quant elle chante, comme habitée par son violon".
Pour conclure Françoise de Chadrac, 48 ans, confie que sa fille joue dans l'orchestre ce soir, une fierté pour elle. L'association des cordes, du piano et de l'accordéon fut un beau moment. Elle ne s'attendait pas du tout à ça. Elle reconnait que l'école des Arts fait un superbe travail avec les enfants.
Une nouvelle date qui a fait vibrer le théâtre sous l'emprise de la virtuose de l'archet.
M.G.