Le délégué interrégional de l'association SOS Papa, Jean-Yves Graffan, est venu au Puy-en-Velay ce mercredi 30 mars. Avec deux parents, il s'est rendu au tribunal de Grande instance dans l'espoir d'y rencontrer le procureur de la République, Jacques Louvier pour aborder l'égalité parentale.
La multiplication des juges des affaires familiales
"Il n’est pas prévu que l’enfant demande à être séparé de ses parents. Il ne faut pas qu’ils subissent les conséquences de l’aliénation parentale", rappelle le délégué. Il compte demander la multiplication par deux ou trois du nombre de juges des affaires familiales "parce qu'ils ont environ 60 dossiers par jour chacun". Il espère qu'ainsi, l'égalité parentale et les droits des enfants seront mieux respectés et appliqués. "Ce n'est pas le cas en France."
Le délégué interrégional revient également sur les conséquences de ce manque avec les coûts engendrés par le placement d'un enfant : "7 500 euros financés par les contribuables. La Cour des comptes crie au scandale".
Une solution avec un foyer unique ?
Sarah Normand, maman montpelliéraine y croit dur comme fer. "L'idéal, c'est que les enfants vivent avec leurs parents avec un seul foyer. Je pense que les deux parents devraient rester ensemble avec une aide extérieure pour communiquer. Il n'y a pas assez de médiation dans les conflits, les parents resteraient surement ensemble sinon." Cette maman montpelliéraine a essayé avec le père de ses enfants : "Les gens ont des ambitions de carrière…pour nous, c’est ce qui a rendu les choses difficiles". Depuis, elle éduque ses deux enfants : Gabriel 10 ans et Louis 15 ans "avec une garde normale, pas alternée".
La séparation, mère de tous les maux
Pour les parents venus témoigner, la famille est le reflet de la société. "On fait subir beaucoup de choses aux enfants par simple égoïsme et cela créer de nombreuses difficultés comme le manque d'idéal, de repères... La société est complétement fragilisée", développe Sarah Normand.
En Haute-Loire, il y a un représentant de l'association SOS papa, mais le congrès national pourrait décider de réorganisation avec, peut-être, un second délégué.
Emma Jouve