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"Devenir une terre de destination et non plus une terre de passage"

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:40

Si la Haute-Loire bénéficie d'une fréquentation touristique tout à fait honorable par rapport à la taille et aux atouts du territoire, elle ne parvient pas, en revanche, à capter le touriste, qui reste en moyenne, moins de trois jours...
La clientèle étrangère ne représente qu'un quart de la fréquentation touristique du département, qui séduit en priorité des habitants proches du territoire (rhônalpins et auvergnats en tête). La clientèle familiale (30/50 ans) constitue environ 20 % de la clientèle. Elle vient principalement pour la baignade, les randonnées et les visites.
La catégorie des jeunes actifs (25/40 ans) est en nette progression, elle vient pour les activités de pleine nature. Même constat pour les quinquas, qui consomme également le patrimoine, la culture et la gastronomie, comme les séniors.

Opération "Lyon Confluence" et en route pour l'Euro 2016
Pour essayer de séduire de nouveaux touristes potentiels, la Maison départementale du Tourisme multiplie les actions, en étant notamment présente au Salon International de l'Agriculture à Paris, mais aussi au salon du randonneur à Lyon, ou encore avec l'opération Lyon Confluence début avril (25 000 visiteurs en moyenne par jour et 40 000 le samedi). "C'est une clientèle qui connaît bien les Alpes, il faut leur faire découvrir le Massif Central", a souligné Marie-Agnès Petit, la vice-présidente du Conseil Départemental en charge du tourisme.
Dégustation de produits locaux, lunettes 3D pour découvrir des sites emblématiques du département, murs à selfies avec des décors altiligériens, street marketing... tout sera mis en oeuvre pour séduire cette clientèle rhônalpine. Notons également un partenariat avec l'office de tourisme de l'agglomération de Saint-Etienne en vue de l'Euro 2016, avec des hébergements proposés en Haute-Loire (à moins d'une heure du stade) et des navettes pour aller au match.

Comment devenir une terre de destination ?
Marie-Agnès Petit est la Présidente de la Maison départementale du Tourisme et également vice-présidente du Conseil Départemental en charge du tourisme. L'un des objectifs de la collectivité en matière de tourisme, c'est de "faire de la Haute-Loire une terre de destination et non plus une terre de passage". Quels vont être les moyens mis en oeuvre pour y parvenir ?

Bientôt un chef étoilé à la Chaise-Dieu ?
Vous évoquez notamment le territoire de la Chaise-Dieu, où il a longtemps été question d'attirer un restaurateur étoilé afin de fixer la clientèle. Le Département a-t-il avancé dans ce dossier ? Des contacts sont-ils établis avec les restaurateurs potentiels ?


Des labels nécessaires pour activer cet indéniable levier économique ?
On sait que le PIB (produit intérieur brut) du tourisme est supérieur à celui de l'agriculture. On estime les retombées économiques (directes et indirectes) à environ 500 millions d'euros par an. C'est donc l'un des leviers économiques les plus importants de la collectivité ? D'où l'importance de déposer des labels, gage de qualité, sur certaines activité ?

Maxime Pitavy

>> La Maison départementale du Tourisme mise également sur deux autres axes afin de poursuivre le développement touristique de la Haute-Loire : le développement du Trail et des activités de pleine nature, mais aussi le numérique au coeur de sa stratégie de communication touristique. Ces deux thèmes feront l'objet de prochains reportages sur Zoomdici.fr.

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