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Hôpital Emile-Roux : Les tops, les flops...et un nouveau directeur

Par . . , Mise à jour le 05/02/2024 à 17:00

Attractivité pour les professionnels, modernisation des infrastructures, action territoriale, qualité des prises en charge et solidarité sont les cinq piliers d'action qui ont été mis en avant lors de la cérémonie des vœux du Centre Hospitaliser Émile Roux.

Des tops et des flops

Si l'établissement n'a pas échappé aux aléas de la conjoncture actuelle (difficultés de recrutement, inflation, incertitude budgétaire), l'année 2023 a toutefois été marquée par une augmentation d'activité de 3 % en moyenne. Seuls deux services dérogent à ce constat : les urgences, en conséquence des restrictions d'accès, et le pôle mère-enfant, résultat de la baisse de la natalité.

De nombreux projets ont abouti en terme de modernisation des équipement médicaux et fonctionnels, ainsi qu'en matière de renforcement de l'attractivité et de la fidélisation des professionnels.

Les partenariats territoriaux sont également bien ancrés et constituent une force dans le pari de la proximité : centre hospitalier à Brioude, cabinet d'imagerie médicale à Yssingeaux, clinique Bon Secours, centre hospitalier Sainte Marie, médecine de ville, équipes mobiles…

L'amélioration constante de la qualité des services n'a cessé d'être au cœur des préoccupations, passant entre autres par la hausse des effectifs des personnels non-médicaux (+ 3,2 %), ou encore l'engagement dans la démarche de labellisation Hôpital Ami des Bébés.

Un défit qui fragilise les projets

Le déficit s'est invité dans le bilan, après seize années de bons résultats. Mais la dynamique d'investissement n'est pas pour autant interrompue. Des injections budgétaires sont notamment prévues pour :

  • le service de médecine ambulatoire
  • la reconfiguration du plateau chirurgical avec l'augmentation des espaces dédiés aux consultations
  • le nouveau service de pédiatrie, et dans sa continuité le développement d'un pôle de lutte contre les violences
  • l'accélérateur de particules
  • l'acquisition de quatre nouveaux laveurs-désinfecteurs en endoscopie
  • l'augmentation capacitaire de plusieurs services.

À noter qu'une nouvelle salle d'accouchement physiologique a été réceptionnée en ce début d'année 2024.

Laurent Wauquiez, en sa qualité de président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, indique que la région concourra à hauteur de 7 millions d'euros à ces investissements, bien que la région n'ait normalement aucune compétence en matière de santé.

« Prendre soin de cet hôpital c'est prendre soin de nos habitants. La qualité de soin est là. L'humanisme, la bienveillance, l'attention. C'est notre hôpital. » Laurent Wauquiez

Un nouveau directeur va prendre ses fonctions : Julien Keunebroek.

Un nouveau directeur doit succéder à Cédric Ponton à la tête du contingent hospitalier, composé de 2 000 femmes et hommes officiant dans 150 métiers différents.

Des compétences techniques, une rigueur budgétaire, le sens de l'équipe et l'esprit de la Haute-Loire, voilà les critères de recrutement incontournables selon Laurent Wauquiez, s'exprimant alors en sa qualité de président du conseil de surveillance. Le choix s'est donc porté sur celui qui exerçait précédemment ses fonctions au centre hospitalier de Roanne.

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