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Le mystérieux Kavinsky électrise le Puy

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:35

Découvert par le grand public suite à sa participation à la bande-originale du film Drive  (nommé pour la palme à Cannes entre autres) et son inimitable morceau Nightcall, Kavinsky œuvre depuis  pourtant plus de dix ans dans le milieu artistique, en marge des grands canons de l’industrie. 

Alternant cinéma et mix, il collabore avec des réalisateurs indépendants comme Quentin Dupieux, auteur de l’hallucinant Rubber, ou encore avec le duo grolandesque, composé de Gustave Kervern et Benoît Délépine.
Côté musique, les prémices du succès arrivent en 2007, lorsqu’on le sollicite pour assurer un set durant la première partie de la tournée mondiale de Daft Punk.

Un show nébuleux
A l’instar de ces derniers, Kavinsky semble entretenir cette notion d’anonymat face au public en mettant en scène un show brouillassé, fantomatique ; apparaissant sporadiquement parmi la fumée et les faisceaux lumineux  qui balayent la scène, rendant difficile la prise d’images.
L’artiste est un habitué des performances live, il connaît sa recette. Ses plus gros morceaux y passent, Rampage, Odd Look ou encore Testarossa Autodrive, accompagnés par des mixes de productions musicales d’horizons différents. 

France, terre de l’électro ?
« Le France dispose d’une des meilleures scènes électronique du monde. Il y a eu Air, Saint-Germain, des gars comme Kavinsky ou Cassisus maintenant. Mondialement connus. J’habite au Puy depuis toujours et c’est super de voir un pointure comme lui ici » nous raconte Thibault alors que Le DJ lance Nightcall comme conclusion à la soirée. Tout le monde semble partager cet avis, même si Julia, 22 ans, confesse préférer DJ Pone, qui a assuré la première partie.

Trop court !
Le public, majoritairement des 18-25 ans, semble conquis par la soirée. DJ Pone fait monter correctement la température pendant près d’une heure ; la foule se resserre et les têtes se balancent jusqu’à l’arrivée de Kavinsky, qui électrise la soirée derrière ses claviers avec ses compostions modernes empreintes de  nostalgie.
Pas de rappels malgré la fougue du public, « une soirée électro ça ne se termine pas à 23h30, c'est trop court ! » peut-on entendre dans certaines bouches déçues.

P.F.

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