En quête d’un nouvel exploit footballistique, le petit poucet ponot affrontait, en ce froid samedi hivernal, les professionnels de l’U.S.L Dunkerque.
L’occasion, pour les amateurs, de « renverser la marmite » et de poursuivre l’aventure en Coupe de France !
David contre Goliath… et deux divisions d’écart
Les 3000 spectateurs du stade Massot ne s’étaient pas trompés : c’est bien un match de gala qui était au programme de ce glacial samedi après-midi.
Un 16ème de finale de Coupe de France entre le petit poucet amateur du Velay en National 2 et les professionnels nordistes de l’Union sportive du littoral de Dunkerque (U.S.L Dunkerque) en Ligue 2. Un monde, ou plutôt deux divisions d’écart, sépare ainsi les deux adversaires du jour qui lorgnent, avec gourmandise, sur une qualification historique en 8ème de finale.
Continuer à rêver… sous les auspices de Notre Dame de France
Habitué des belles aventures, le Puy-Foot 43 avait ainsi rendez-vous avec son troisième 16ème de finale en quatre éditions.
Une réussite insolente et une « culture de coupe » entretenues avec bonheur par le club vellave. Dans les couloirs du club on souffle même, avec humour, que « comme à Marseille » les auspices de la statue de la Vierge n’y sont peut-être pas étrangers.
Il faut dire que, sans être forcément « béni des dieux », le club de la cité pavée a su se construire une histoire toute particulière avec la doyenne des compétitions du football français.
Une première mi-temps de feu pour créer l’exploit !
Dès le coup d’envoi, les ponots emballent rapidement la partie et jouent crânement leur chance face à des nordistes fébriles et en manque de confiance.
Très vite, le second de National 2 prend ainsi l’ascendant sur l’avant-dernier de Ligue 2. A la 13ème minute de la rencontre c’est Issiaka Karamoko qui ouvre le score à la suite d’un superbe débordement de Tommy Iva (Le Puy-Foot 43 1 – 0 USL Dunkerque).
Poussant à la faute des adversaires désorganisés et visiblement débordés, les joueurs de Stéphane Dief obtiennent un pénalty à la 30ème minute, transformé en deux fois par l’inarrêtable Issiaka Karamoko (Le Puy-Foot 43 2 – 0 USL Dunkerque).
Virevoltants et en pleine confiance, les joueurs du Puy-Foot 43 rentrent au vestiaire sous les ovations du stade Massot.
Un second acte pour s’ouvrir les portes des huitièmes de finale !
Au retour des vestiaires, les ponots reviennent avec les mêmes excellentes intentions et font le siège de la cage adverse.
Agacés par leur propre inefficacité, les dunkerquois voient même rouge à la 61ème minute lorsque l’arbitre de la rencontre exclut Aiman Maurer sur une très grossière faute. A 10 contre 11 la partie se complique alors pour des nordistes qui semblent n’avoir jamais trouvé le bon tempo dans cette rencontre.
Contre toute attente c’est pourtant Dunkerque qui relance le suspense d’un match qui paraissait pourtant déjà joué. A la 78ème minute, suite à un cafouillage défensif, c’est Gaétan Courtet qui réduit le score (Le Puy-Foot 43 2 – 1 USL Dunkerque).
Serrant les rangs, les amateurs ponots puisent dans leurs ultimes forces et tiennent finalement leur exploit jusqu’au bout du match !
A la tombée de la nuit, enveloppés par le froid polaire du Velay mais réchauffés par les cœurs de Massot, les joueurs ponots peuvent enfin savourer cette victoire historique et poursuivre l’écriture de la belle parenthèse enchantée de la Coupe (Le Puy-Foot 43 2 – 1 USL Dunkerque).