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La production alimentaire altiligérienne, moteur du développement du territoire

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:31

Le thème de cette table-ronde : « La production alimentaire locale, moteur du développement de nos territoires ». Un thème qui mène à des questions diverses. Quels impacts de la production alimentaire locale sur nos territoires ruraux ? Quel intérêt pour le « consommer local » en Haute-Loire ? Comment mieux vendre nos produits à l’extérieur ? Comment développer l’emploi dans les filières alimentaires locales ? Ou encore, comment donner envie aux transformateurs industriels, installés dans le département, de travailler la matière sous leurs yeux ?
Pour introduire cette table-ronde, Laurent Rieutort, Directeur de l’Institut d’Auvergne de Développement des Territoires, a dressé un portrait pour poser les bases, avec le recul du chercheur.

L'épopée du Fin gras du Mézenc
Par la suite, Gérard Roche est intervenu. Le sénateur UDI de Haute-Loire et vice-président du Conseil général de Haute-Loire a été l'un des premiers à comprendre que le tourisme et le territoire vont de pair et à s'engager pour le développement du Fin gras du Mézenc. En féru d'histoire, le conseiller général du canton de Fay-sur-Lignon a commencé par un rappel historique, avant de retracer la conquête du label AOC, puis AOP en mai 2013.

Des produits locaux dans les cantines et sur le net
Dominique Chalendard, vice-président de la Chambre d’Agriculture a ensuite exposé deux projets qu'il mène pour faire avancer la Haute-Loire : La société coopérative d'intérêt collectif « Terroirs de Haute-Loire », dont il est le président. Il s'agit là de vendre les produits de Haute-Loire, hors du département, via Internet. Et puis, le consommer local dans les cantines avec la plateforme « Saveurs de Haute-Loire », créée fin 2012, qui peine encore à décrocher des marchés publics auprès des collectivités, faute peut-être de volonté politique... Ce à quoi, le vice-président du Conseil général de Haute-Loire (et président jusqu'à cet été) a répondu.


L'IFP, acteur du lien social
Ensuite, Marc Boizot, directeur de l’Institut de Formation Professionnel (IFP) de Bains, a expliqué comment l'IFP forme aux métiers de bouche en relation avec les professionnels. Des professionnels donneurs d'ordre pour que les formations correspondent aux besoins des territoires.
Il a également souligné le rôle d'acteur du lien social de l'IFP dans un territoire rural... territoire où l'apprentissage est bien reconnu. Mais, pour lui, la difficulté de la Haute-Loire c'est encore l'enclavement. Peu de jeunes ont envie de s'installer dans une zone isolée, problème bien connu chez les jeunes médecins par exemple. D'autre part, souvent, il leur faut une deuxième activité pour combler leurs revenus.
Et puis, Marc Boizot a exposé comment l'IFP accompagne à l'installation et à la reconversion, pas seulement des jeunes, grâce à des diplômes, en prenant l'exemple du domaine du Sauvage, en pays sauguain, où des agriculteurs ont repris le service en salle et la cuisine il y a trois ans.

Grande Région : et la Haute-Loire dans tout ça ?
Le micro a ensuite été proposé au public. Parmi l'assistance, Gilbert Guignand, président de la Chambre régionale d'agriculture, a demandé au sénateur Gérard Roche, « comment nos territoires ruraux vont pouvoir exister, demain, dans la grande Région Rhône-Alpes Auvergne ? » La réponse de Gérard Roche :

Annabel Walker

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