« Nous voulions exprimer notre soutien. C'est sans doute une maigre contribution face au drame qu'ils vivent, mais il est important », explique Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire, après s'être entretenu avec les proches des deux victimes.
« Je suis évidemment venu également pour témoigner de ma compassion, de mes condoléances et de mon soutien aux élèves qui sont rentrés chez eux après avoir partagé un moment convivial, mais également aux personnels de l'établissement, et adresser des messages de soutien aux familles, et aux communautés qui vivent autour de ce lycée. Un lycée agricole dans un territoire rural, c'est toujours un élément extrêmement important et structurant. Un drame de cette gravité doit forcément être accompagné », ajoutait Bruno Ferreira, directeur régional de l'alimentation de l'agriculture et de la forêt.
Des circonstances dramatiques
Dans un accident dont nous vous parlions ce matin, les deux jeunes hommes sont entrés en collision avec second véhicule, circulant sur la voie d'en face. Suite au choc, la voiture s'est embrasée, sans que le conducteur et son passager ne puissent s'extraire. Tout ça à seulement trois minutes de route du lycée.
Le conducteur du second véhicule a lui été transporté à l'hôpital de Brioude.
18 c'est le nombre de personnes décédées sur les routes du département en 2023. Un accident tragiquement similaire s'était déjà déroulé en mai 2022, entre Bains et Saint-Privat-d'Allier.
« Une prise en charge exemplaire »
Les deux victimes, toutes deux élèves d'une classe du lycée Bonnefont de Brioude, laissent évidemment un vide derrière elles. Ainsi, leurs camarades, touchés, se sont rassemblés ce matin au sein de l'établissement, pour un moment de recueillement et de partage. Ils ont également bénéficié d'une écoute bienveillante, d'une aide et d'un accompagnement, grâce à la mise en place rapide d'une cellule psychologique.
« La prise en charge de ce drame a été exemplaire. Que ce soit par les secours, hier soir, ou par le directeur, aujourd'hui. Nous saluons leur réactivité et leur professionnalisme », souligne par ailleurs le représentant de l'État, avant d'ajouter que « nous (l'administration, Ndlr) ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour faciliter les choses pour l'entourage. »
La cellule d'écoute psychologique, déployée par le rectorat, devrait être maintenue dans les prochains jours, « car il arrive que les proches ressentent le besoin d'être accompagnés directement, ou plusieurs jours après. Nous les accompagnons donc dans la durée », précise le représentant de l'académie.
