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Les deux députés de la Haute-Loire rejettent le projet de loi Immigration

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 13/12/2023 à 06:26

À travers un communiqué de presse, Isabelle Valentin et Jean-Pierre Vigier, tous les deux députés du département, ont fait le choix de voter la motion de rejet sur le projet de loi relatif à l’immigration. Ils sont convaincus que le texte du Gouvernement constitue une fausse promesse et ne permettra pas à la France de reprendre pleinement sa souveraineté sur la question migratoire.

Se faisant la voix des 67 millions d'habitants dans l'Hexagone, les deux députés l'affirment, : "Les Français attendent un changement radical".

Ils poursuivent alors : "Sur un sujet aussi essentiel que l’immigration, qui constitue un véritable enjeu de civilisation, les députés de Haute-Loire refusent de cautionner la stratégie du « en même temps » qui conduira à renforcer la défiance des citoyens envers la capacité de l’État à les protéger".

"La rédaction du Sénat écartait toute idée de régularisation automatique"

Isabelle Valentin et Jean-Pierre Vigier regrettent que le Gouvernement ait "méthodiquement laissé détricoter le texte du Sénat au cours de son examen en commission des lois". Ils décrivent : "La rédaction du Sénat écartait toute idée de régularisation automatique et incluait de nombreuses mesures longtemps réclamées par les Français".

En tant que législateurs, ils réaffirment que la France a besoin d’une loi ambitieuse de réarmement juridique pour aller au devant de ces enjeux, notamment en permettant au Parlement de voter des plafonds migratoires.

"C’est à ces conditions et à elles seules que la France reprendra le contrôle"

"Nous devons renforcer notre Constitution en encadrant le droit des étrangers ainsi que le droit d’asile, mais aussi en nous donnant les moyens juridiques de définir et de faire appliquer une politique migratoire maîtrisée, continuent-ils. C’est à ces conditions et à elles seules que la France reprendra le contrôle et retrouvera sa pleine souveraineté en matière de politique migratoire".

Les députés estiment que nous resterons dans le même cadre institutionnel, législatif et politique qui nous rend impuissant depuis des années pour réguler les flux migratoires et expulser les étrangers délinquants présents sur notre sol.

La navette parlementaire va désormais se poursuivre en commission mixte paritaire où sept députés et sept sénateurs débattront sur le texte tel qu’adopté au Sénat.

 

 

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