Pierre Marsein, secraitaire général adjoint de l'UD CGT 43 a voulu insister sur la volonté d'un dialogue. La CGT a d'ailleurs participé à quatorze réunions préparatoires avant de refuser d'être présente à la deuxième journée de la conférence à la suite du chantage de l'organisation patronale.
Des suspentions qui font grincer des dents
Les représentants de Haute-Loire expliquent : " C'est une provocation complète et totale avec la suspension des réformes sur le compte pénibilité retraite et les temps partiels minimum de 24h. Ce sont surtout les secteurs du commerce et du bâtiment qui sont visés ". Excédés, ils ne comprennent pas cette politique " injuste économiquement et socialement ". La CGT souhaite un changement de direction de la politique afin de pouvoir reprendre un dialogue.
Pour un changement efficace, la CGT 43 réclame :
- une augmentation des salaires et des pensions d'un euro,
- la suspension du pact de responsabilité,
- la relance de l'emploi par l'investissement industriel,
- et le contrôle des aides publiques.
Le pact de responsabilité coûte cher
La CGT le pointe du doigt pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'il permettrait au grand patronat de gagner 50 milliards d'euros économisés sur le budget de l'État ce qui traduirait une diminution du nombre d'écoles, ou encore d'hôpitaux. Les représentants altiligériens réenchérissent : " Ce pact supprime des emplois, donc on diminue l'efficacité économique, le service... ".
Les seuils sociaux mettent tout le monde d'accord
" C'est un scandale sans nom qui attaque directement les droit du travail " telle est la description que font les représentants CGT de l'hypothètique suppression des seuils sociaux. On nous explique : " À partir de 50 personnes, il y a la création d'un comité d'entreprise et un comité d'hygiène et de sécurité, il faut des négociation avec les délégués du personnel... Si on supprime tout ça, on supprime le dialogue. On s'y oppose à 100%, on veut sauver ce qui existe parce qu'on nous parle de dialogue social et on nous le supprime ".
" La Résistance d'aujourd'hui "
N'ayant pas voulu profiter de la venue du Président de la République, François Hollande, au Mont Mouchet, les syndicalistes expliquent : " On respecte les lieux de comémoration surtout que nous sommes la Résistance d'aujourd'hui ". Cependant la CGT 43 se rassemblera le 18 septembre pour son comité général, le thème sera " Combattre l'austérité dans le public et le privé ". Les représentants promettent d'être présents cet été pour soutenir les salariés puisque " des nombreuses procédures de licenciement auront lieu cet été ".
E.J.