Décidément, la vie politique est bien agitée à Retournac.
La tête de liste Nathalie Sivelle avait été élue à la suite de la démission de six conseillers municipaux à Retournac. Ces élections complémentaires avaient eu lieu le 11 décembre 2011 (lire l'article) et soutenue par le maire Pierre Astor, elle avait obtenu environ 65 % des voix. Alerté par l'opposition, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand avait annulé en première instance l'élection de la conseillère municipale de Retournac Nathalie Sivelle début 2012 (lire).
Le motif ? Elle ne figurait ni sur la liste des électeurs ni sur le rôle des impôts au 1er janvier 2011. Au soir des élections, l'opposition avait posé une réserve, déplorant : "c'est la deuxième fois que Pierre Astor présente quelqu'un d'inéligible, après une première tentative en 2008".
Ce dernier nous avait alors confié : "ils demeurent de mauvais perdants, comme en 2008. A l'époque, ils avaient demandé que les résultats des élections soient inversés. Le Tribunal n'avait pas suivi", avant d'ajouter : "la démocratie se règle dans les urnes, pas devant les tribunaux. Ils sont aigris parce qu'ils avaient été battus à plate couture. Ils avaient pris une veste en 2008, ils ont eu le pantalon en décembre dernier alors pourquoi pas la cape maintenant ? "...
En juin 2012, une nouvelle élection partielle a eu lieu et Nathalie Sivelle, sans suprise, a retrouvé son poste au conseil municipal.
Voilà pour l'historique, sans parler des photos privées, prises dans un cadre festif, ayant circulé dans le but de décrédibilser une personnalité retournacoise...
Retour en 2014, et à quelques semaines des élections, l'ambiance semble tout aussi délétère qu'à l'époque, entre attaques personnelles, polémiques et rumeurs.
Reportage : Stéphane Longin et Maxime Pitavy
