La rencontre a eu lieu au gymnase de la Plaine à 20h30 devant quelques centaines de supporters venus encourager les joueuses. Une rencontre mouvementée et de bon niveau qui a su tenir en haleine le public jusqu’à la dernière minute.
Des erreurs mais le SGBHB ne lâche rien
Pendant le premier quart de la rencontre les Saint-Germinoises ont vraisemblablement manqué de mobilité sur le terrain face à des adversaires omniprésentes. A ceci s’ajoute quelques petites maladresses qui profitent aux cannoises. Malgré un fond de jeu intéressant, la première mi-temps se conclut sur le score serré de 15 à 17.
De nombreuses tentatives
Les filles en bleu ont vu leurs espérances mises à mal en début de deuxième période, et toutes leurs tentatives sont restées vaines. Elles réussissent enfin à marquer un point qui leur redonne espoir. Mais les Cannoises maintiennent un flux continu d’attaques de qualité malgré un manque de communication.
Le suspens jusqu’à la dernière minute
A chaque occasion altiligérienne, les adversaires répondent par un but. Et comme si cela ne suffisait pas, la numéro 2, Jumelle Okoko chute à la 42ème minute mais après quelques instants au sol, elle se relève et poursuit la rencontre. A la 53ème minute l’espoir du public se ravive lorsque le score remonte de 27 à 29. C’est l’effervescence sur le terrain, les deux équipes se battent pour grappiller le but qui fera basculer le score d’un côté ou de l’autre.
Les supporters sont là, criant des : « Allez les bleues ! » à quatre minutes de la fin de la rencontre. C’est sur le score de 33 à 36 que se termine le match.
Un bon match
L’entraineur, Phillipe Lebourgeois, nous a confié son sentiment : « On a bien joué face à une équipe qui est très forte. C’est dommage que l’on ai dû encaisser 4 ou 5 buts de suite. Mais ce match était plein ». Nous l’interrogeons ensuite sur les objectifs à ce stade du championnat, il nous explique : « Nous avons perdu 80% des joueuses l’an dernier, donc là ce sont en majorité des jeunes surclassées, elles sont inexpérimentées, c’est très dur pour elles mais elles apprennent au fil des rencontres. Et depuis le début, il y a du mieux. Qu’elles évoluent en N3 ou en N2…peu importe, tant qu’elles apprennent ».
Très bon niveau sportif
Le président du club, nous retrace rapidement l’histoire de ce club qui a tout de même réussi à atteindre le niveau national : « Tout a commencé avec la fusion des deux clubs rivaux de Blavozy et de Saint-Germain pour créer quelque chose qui tend vers le haut niveau. Il y a eu des périodes fluctuantes mais la consécration est arrivée en 2008 avec la montée en N3 puis en N2 et en N1 pour redescendre en N2. Nous sommes dans une période de stagnation mais nous avons quand même pu créer 3 emplois techniques. Depuis 12 ans, nous évoluons dans le championnat de France, nous avons même eu des troisièmes places de ce championnat pour les moins de 18 ans ».
Un virage raté
Mais qu’en est-il du présent ? Il répond : « Depuis trois ans, nous perdons un certain nombre de licenciés. Je pense que nous avons raté un virage, nous avons mis beaucoup de moyen pour la première équipe et trop peu pour les autres. Mais nous souffrons aussi malgré nous de l’image d’un club féminin alors que nous avons des équipes masculines. Il nous manque aussi des bénévoles et nous voulons retravailler ce qui ne marche pas ».
La prochaine rencontre aura lieu le 8 mars, les locales iront affronter le club Jacou Clapiers Le Cres Handball.
E.J.