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Cessez-le-feu à Gaza : « Il ne faut pas confondre les civils et les gouvernements »

Par Clara Serrano , Mise à jour le 18/11/2023 à 12:00

Une nouvelle fois ce samedi 17 novembre au matin, l'intersyndicale de Haute-Loire avait appelé au rassemblement pour demander le cessez-le feu et la paix « juste et durable ».

Après plusieurs rassemblements les dernières semaines, l'intersyndicale de Haute-Loire s'est de nouveau rassemblée, cette fois devant la préfecture du Puy-en-Velay, ce samedi. L'objectif, montrer son soutien aux civils victimes du « massacre en cours au Proche-Orient ». 

« On ne peut punir collectivement tout un peuple », Pierre Marsein, secrétaire général CGT 43.

Alors que le combat se poursuit, que les civils subissent toutes sortes de crimes de guerre, Pierre Marsein souligne : « On ne peut punir collectivement tout un peuple. » Avant de poursuivre : « Nous dénonçons évidemment l'attaque du 7 octobre, mais nous rappelons qu'il est important de ne pas confondre civils palestiniens et Hamas, comme il est important de ne pas confondre citoyens et gouvernement Israélien. »

Il assure donc vouloir poursuivre les mobilisations jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu soit mis en place et qu'une solution durable soit mise en place. Pour cela, l'homme évoque un retour en arrière : « Il faudrait revenir aux frontières d'avant 1967. Nous pensons que c'est la seule solution, pour construire deux pays distinct. »

Et de dénoncer : « Le Droit international et le Droit palestinien doivent être respectés. L'État d'Israël colonise des terres palestiniennes à l'est et en Cisjordanie. Depuis plus de 16 ans, le blocus a fait de Gaza une prison à ciel ouvert. Cette situation est inacceptable. »

« Nous demandons la paix pour les civils, mais nous craignons également une extension du conflit »

Alors que le conflit dure depuis plusieurs années mais s'intensifie, Pierre Marsein, comme plusieurs autres syndicats, s'inquiètent d'une extension du conflit. Dans un climat de tensions, il souligne d'ailleurs : « On sent qu'un clivage se crée, qu'il faut forcément être pro ou anti. Alors qu'au contraire, il n'est pas nécessaire de prendre parti. Nous demandons la paix pour tous les peuples. »

Selon un sondage Elabe, la population française était elle aussi déjà inquiète il y a un mois, puisque 68 % des sondés pensaient que cette situation pourrait également apporter des tensions dans l’Hexagone. En effet, la France a vu ces dernières semaines un regain des actes racistes, que ce soit anti-israéliens ou anti-palestiniens. 

« Le racisme est le poison de notre société »

Enfin, et après avoir entendu quelques interrogations sur l'implication des syndicats face à ce conflit, le secrétaire générale tient à rappeler : « La CGT s'est toujours mobilisée, que ce soit contre la Première guerre mondiale, la Guerre d'Algérie, ou plus récemment, la guerre en Ukraine. De même que nous nous nous sommes toujours battus et nous nous opposons toujours au racisme, à l'antisémitisme, à l'islamophobie, à la xénophobie, etc. » 

Puis il conclut : « Le racisme est le poison de notre société. »

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