J-1, nous sommes le 2 novembre, le vol aura normalement lieu d'ici un peu moins de 20 heures. Mais l'expérience commence déjà : « Bonjour, le vol en montgolfière est confirmé pour demain matin. RDV à 7 heures précises. Parking Intermarché » lisait-on sur le SMS envoyé par Jean-Marc Guérin, l'organisateur. Alors la pression monte. Victime du vertige, cette expédition représente alors un défi. Pourtant, l'excitation, elle aussi, est bien présente.
Non, vous n'aurez pas le vertige !
Rassurez-vous, il s’agit d’un phénomène naturel et prouvé scientifiquement, tout comme pour des vols en avion, en hélicoptère ou autre.
L’explication est simple : ce type de malaise est dû à une discordance entre les informations arrivant aux oreilles internes et celles enregistrées par la vision. Le cerveau, lui, enregistre, par les sensations des pieds, que le corps repose sur quelque chose de ferme, alors que les yeux, eux, transmettent l’information que ce dernier est dans le vide. Cela crée une sensation de tournis, qui est donc est absente en montgolfière car la nacelle constitue un support mobile.
Le moment est arrivé
Il est 7 heures du matin, le soleil n'est pas encore levé lorsque les voyageurs et les équipages de la première expédition se retrouvent, sur le parking de l'Intermarché de Chadrac.
Jean-Marc Guérin, réunis les troupes pour faire un premier briefing, et indiquer aux pilotes le point de décollage choisi.
Les équipages se répartissent l'ensemble des passagers présents, selon l'espace disponible dans leur nacelle. Ici, l'équipe composée de Cathy, Christian et Laurent ne dispose que d'une place, c'est parfait.
Des aéronautes venus de loin
Dans le van que Christian conduit, nous faisons connaissance avec un équipage quelque peu atypique. Ils se réunissent à chaque rassemblement pour voler ensemble, pourtant, Christian est Suédois, Cathy est Messine, et Laurent est Luxembourgeois. « Et cela fait plus de 30 ans que ça dure » lance la seule femme du groupe.
Plus le temps de réfléchir, il faut mettre la main à la pâte
Nous voilà donc partis tous à la file indienne pour rejoindre le lieu du décollage : un champ à Saint-Vidal. Une fois arrivés, pas le temps de penser à l'appréhension du vertige ou d'un accident. Il faut mettre la main à la pâte. Kristian, notre pilote du jour, prévient : « J'espère que vous acceptez qu'on vous demande de participer ! On va avoir besoin de bras. »
Se déroule alors environ une demi-heure de préparation. pour effectuer tous les branchements et les réglages sur la nacelle, puis sortir le ballon, le déplier et le gonfler.
Décollage imminent
Et voilà, le moment est venu de grimper dans la nacelle. Gants et bonnet enfilés, écharpe et appareil photo autour du cou, tout est prêt pour le décollage. Pourtant, jusqu'au dernier instant, le doute persistait. Le pilote Christian explique d'ailleurs : « La météo ici n'est pas très prévisible, on craint des vents violents et de la pluie, venus de la tempête qui touche la côte atlantique. Mais on verra bien ! On a déjà la chance de voler aujourd'hui. » Durant le vol, c'est Cathy qui le seconde, tandis que Laurent est resté au sol, pour conduire la voiture au lieu d'atterrissage.
« Tout est merveilleux ici » Christian
Dès l'envol, une sensation de douceur et de sérénité se fait ressentir sur la nacelle. C'est d'ailleurs ce que décrit Christian lorsqu'on lui demande ce qui lui plait dans le fait de voler en montgolfière . Dans les airs, entre Saint-Vidal et Saint-Vincent, au dessus de la plaine de Rome (Polignac), il confie : « En général, ce qui me plait dans la montgolfière c'est le calme, les paysages, mais ici, c'est spectaculaire. Les petits villages, les volcans, les forêts, tout est merveilleux ici. »
« Des conditions idéales » Cathy
Le décollage, le vol, mais aussi l'atterrissage se sont déroulés dans des conditions optimales. Pourtant, toutes les montgolfières n'ont pas suivi le même chemin. Cathy précises : « Selon la couche d'air que l'on choisit, on prends de directions différentes. C'est pour cela que personne n'attérit au même endroit. »
Ainsi, tout proche de Saint-Vincent, la nacelle s'est posée tout en douceur, avec que les huit petites mains s'affèrent pour ranger tout le matériel, qui sera prêt pour une nouvelle excursion, quelques heures plus tard.
Découvrez en vidéo notre immersion :
PROGRAMME DU RASSEMBLEMENT
Sites de décollage sous autorisation préfectorale : Château d'Arlempdes (Arlempdes / Vielprat), Lac du Bouchet (Cayres / Le Bouchet St Nicolas), Cussac-sur-Loire (Bords de Loire), Coubon (Le Chambon), Château de Polignac, Saint-Paulien (Le Versonne), Château de Saint-Vidal, Saint-Vincent (Le Breuil), Vorey (Brigols).
Le Directeur des vols choisit le site en fonction de la situation météorologique, selon la direction et la force du vent.
L'information est notifiée au dernier moment sur le site www.mev43.fr.
Samedi 4 novembre 2023 de 7h30 à 10h et de 14h30 à 16h.
Dimanche 5 novembre 2023 de 7h30 à 10 h.
Les vols sont effectués sous réserve des conditions météorologiques.