Le 18 octobre dernier, trois centres sociaux associatifs se sont réunis à Brives-Charensac pour alerter leurs partenaires et financeurs sur l'impact financier de la réforme de leur convention collective nationale, qui prévoit une revalorisation des salaires.
Les trois centres sociaux associatifs (Maison pour tous de Brives-Charensac, Vivre Mieux à Chadrac et Centre d'Animation de la Vie Sociale DECLIC à Brioude) ont organisé cette réunion pour informer notamment la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) et le Département, sur l'impact financier significatif de la réforme de leur convention collective nationale.Cette réforme prévoit une revalorisation des salaires pour les travailleurs des centres sociaux associatifs.
Voici le communiqué transmis à Zoomdici à l'issue de cette réunion :
Si cette revalorisation paraît louable, l’objectif poursuivi étant de rendre plus attractives les rémunérations, notamment des animateurs face aux difficultés actuelles de recruter, elle ne prévoit pas de délais progressifs d’application et doit entrer en vigueur dès le 1er janvier 2024.
Les incidences financières, bien que différentes d’une structure à l’autre, ont néanmoins un impact pénalisant pour tous et mettent en difficultés les centres sociaux associatifs, laissant présager de possibles licenciements, changements de mode de gestion, voire fermetures dès 2024... Ainsi, qu’en sera-t-il des actions et services très appréciés que proposent les centres sociaux aux habitants, des liens qui se tissent lors des activités, des accompagnements au numérique pour recourir aux droits, des actions de prévention, en bref du vivre ensemble et de cette paix sociale que les centres sociaux portent au quotidien et ont à cœur de maintenir ?
Les structures sont donc très inquiètes pour leur pérennité et les bénévoles qui les soutiennent s’interrogent sur le vide qu’elles laisseront auprès des habitants car leur utilité sociale dans un contexte toujours plus difficile, n’est plus à démontrer... A ce stade, des réunions doivent être organisées au sein des différentes structures, sur leurs secteurs respectifs. Espérons que des solutions à court et long termes pourront être trouvées afin d’éloigner les menaces de fermeture.
