Les 19 et 20 octobre, se tenait le 31e congrès de l'union départementale de la CGT. L'occasion pour les représentants syndiqués de dresser le bilan des actions menées en 2023, mais aussi de fixer les ambitions et priorités pour les mois à venir et enfin élire ou réélire le bureau.
Deux jours de rassemblement étaient organisés ces 19 et 20 octobre. Au total, ce sont 170 personnes qui avaient fait le déplacement à Saint-Germain-Laprade.
"Un bilan mitigé"
À l'issue des deux jours de congrès, le secrétaire général Pierre Marsein a été réélu
En ouverture d'évènement, il faisait d'ailleurs le bilan des derniers mois. "Nous tirons un bilan assez partagé. La dernière mobilisation sur la réforme des retraites n'a pas abouti à une victoire de notre camp, mais nous avons tout de même fait reculer le gouvernement sur l'idée d'un système à points, qui aurait été une catastrophe. Et puis, même si nous n'avons pas gagné, nous avons réussi à mobiliser énormément de gens. On a vu que les syndicats n'étaient pas morts, que les gens nous (les syndicats, NDLR) faisaient confiance."
Pierre Marsein, nouvellement réélu secrétaire général de la CGT de Haute-Loire.
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Des priorités redéfinies
Tous au long de ces deux journées, les syndiqués présents ont débattu de pouvoir d'achat, d'international, d'écologie, etc et ils ont surtout redéfini et voté les priorités de la CGT43 pour les mois à venir. Parmi elles, le pouvoir d'achat, ou plutôt selon Pierre Marsein, le salaire.
Il souligne d'ailleurs : "Il est indispensable que les salaires augmentent. L'inflation est très importante, et bien qu'on nous explique qu'elle va ralentir, cela ne veut pas dire que les prix vont baisser. Nous demandons donc des augmentations de salaire. L'État peut d'ailleurs agir sur trois niveaux pour cela : donner un coup de pousse concret au SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) ; augmenter la paie des fonctionnaires de manière importante ; remettre en place l'échelle mobile des salaires. La CGT porte d'ailleurs depuis longtemps cette dernière solution : on souhaite que tous les salaires suivent la hausse du SMIG au fur et à mesure de l'avancée de l'inflation. C'est selon nous indispensable. Ça a déjà existé en France jusqu'en 1983."
"Le syndicalisme n'est pas mort"
Autre priorité pour l'organisme, transformer l'essai et mener les manifestants contre la réforme des retraites ou pour le pouvoir d'achat, à se syndiquer. "Il y a eu des nouvelles têtes durant les manifestations. C'est d'ailleurs là où on a du pain sur la planche : développer cette capacité de créer des sections dans absolument toutes les entreprises, explique Pierre Marsein avant d'ajouter, on a vraiment vu une recrudescence du syndicalisme et des nouveaux syndiqués suite à ces évènements."
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