La municipalité ponote continue sa croisade contre les réseaux électriques aériens qui tissent le ciel de l’agglomération. La rue Truchard-Dumolin, à proximité de la piscine communautaire la Vague, est la prochaine à se mettre à nu de tous ses fils.
Qui connaît la rue Truchard-Dumolin sur les hauteurs du Puy ? Cette rue a la particularité d’être en partie publique et de l’autre privée. Elle se situe à proximité de la Vague, perpendiculaire à la rue d’Ours-Mons.
La partie publique est en passe de subir un lifting en surface pour que les fils aériens, jugés disgracieux par la municipalité ponote, soient enfouis six pieds sous terre. Cette décision fait partie du programme de la ville pour que trépasse à terme cette pollution visuelle caractérisée comme dense par les élus.
Feu les fils. Mais pas que
Suite à une réunion de quartier avec les riverains de la rue Truchard-Dumolin, les travaux vont concerner la section publique de la rue. Les fils en sursis acheminent l’énergie par le biais d’un réseau basse tension, de câbles pour l’éclairage public et pour le téléphone.
En parallèle, des travaux de restauration vont également jouer de la pelleteuse pour « requalifier la voie afin de lui donner un caractère plus urbain et plus sécurisé par rapport aux usages qu’elle apporte », communique la mairie du Puy-en-Velay.
Prochain lieu des opérations, Taulhac
Outre l’enterrement du réseau, les lampadaires seront équipés de lanternes basse consommation avec des dispositifs à led 38 watts à la place des ampoules de 150 watts actuelles. Quant à la douloureuse, soutenue financièrement en grande partie par le Syndicat Départemental d’Énergies de la Haute-Loire, elle atteint précisément 44 121 euros.
Le prochain quartier à rejoindre les « sans-fils » sera le vieux Taulhac avec, là aussi, une mise en valeur de l’espace public et du petit patrimoine. Les engins d’enfouissement des réseaux creuseront alors, de côté là, leurs premières tranchées durant l’année 2024.
On a de la marge par rapport à certains quartiers en Thaïlande...
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