Mercredi 11 octobre, presque au même moment, deux équipes différentes se sont affairées à une poignée de mètres l'une de l'autre au Puy-en-Velay. Entre une (très) forte odeur de gaz et l'utilisation de la grande échelle, les immeubles du même quartier ont baigné dans la lumière bleue des gyrophares.
Aux alentours de 20h45 ce mercredi 11 octobre, une dizaine de sapeurs pompiers se sont rendus dans l'avenue des Belges après un appel concernant une suspecte odeur de gaz. Pour sécuriser le secteur, les forces de secours ont neutralisé la voie sur environ 100 mètres entre le rond-point du début de la rue de la Gazelle et le pont qui enjambe le Dolaizon.
Sur place, l'odeur est effectivement très forte. D'après un habitant coincé derrière la rubalise tendue de part et d'autre de l'avenue, une affiche placardée dans l'immeuble Le Champagne informait les habitants d'une coupure de gaz ce lundi 9 octobre dans le cadre de travaux sur les réseaux. À l'heure de l'écriture de ces lignes, les pompiers, avec la présence de GRDF, étaient à l'oeuvre pour définir l'odeur et trouver sa source.
Les relents sont très prenants. Mais impossible sans instrument de définir la cause.
Photo par Nicolas Defay
La grande échelle de sortie, boulevard Maréchal Joffre
À quelques encablures de cette intervention, un camion de pompier, équipé de la grande échelle, s'est quant à lui stationné devant l'immeuble Les Cévennes, sis au boulevard Maréchal Joffre. Selon les quelques infos qui nous ont été transmises, les secours sont intervenues pour vérifier la bonne santé d'un résident au quatrième étage, ce dernier ne donnant plus de signe de vie malgré l'appel de ses proches.
Toujours d'après les informations des pompiers, la personne en question se porte finalement bien.
Prévenir plutôt que guérir dans cette opération des secours, boulevard Maréchal Joffre.
Photo par Nicolas Defay
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